Commentaire de simon
sur La Société d'économie solidaire, une autre vision de l'économie


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simon (---.---.12.94) 16 avril 2006 22:08

Je m’associe volontiers aux félicitations. Ne pensez-vous pas qu’à force de déléguer à l’état ce qui est de notre devoir d’individu (aide, assistance, solidarité avec ceux qui nous entourent) nous n’avons pas développé, non le sentiment de la responsabilité individuelle, mais l’irresponsabilité collective. A force de clamer que l’état pourvoiera aux besoins des moins bien lotis (avec un discernement qui peut être mis en cause) n’avons-nous pas fabriqué des générations d’indifférents ? Toute initiative dont l’objet est de ramener l’espoir et la capacité de s’assumer aux accidentés de la vie devrait être encouragée. Elles ont valeur d’exemple face à l’incurie des pouvoirs publics qui ne savent que déléguer des fonctionnaires pour distribuer aveuglément des subsides. A mon modeste niveau, au cours d’une longue période de chômage, j’ai cru possible de créer mon emploi en travaillant en indépendant. Bien mal m’en a pris. Je passe sur l’accueil scandaleux des apppointés de l’urssaf. Avant même d’avoir facturer le moindre centime, je devais déjà de l’argent à la force publique. J’ai abandonné au bout de deux années, je devais presqu’autant d’argent que j’en gagnais. Je travaillais pour l’état mais je n’étais pas rémunéré. Une dernière perle, je ne voudrais pas m’incruster, sans ressources j’avais sollicité une faveur des services fiscaux au sujet des impôts locaux, avant toute négociation, la question qui tue « touchez-vous le RMI » non je n’ai pas penser à demander le RMI, réponse « si vous ne toucher pas le RMI vous n’avez droit à aucun dégrèvement ». Moralité : moins vous couterez à l’état, moins il vous en sera gré ... Pour ceux qui s’inquièterais de mon sort, j’ai retrouvé un emploi salarié en acceptant une perte de revenu de 40%. Je ne regrette rien, j’ai retrouvé ma dignité en vivant de mon travail et en n’étant pas à la charge de mes frères salariés. Après avoir, modestement, contribué à l’élection du grand timonier Mitterand je me suis interrogé sur le sens de 40 ans de combat pour la cause de gauche. Sur l’espoir focalisé dans la défaite de la droite. Au bout du compte j’ai choisi le camp de la liberté, celui qui applaudi aux initiatives individuelles, SCOP, entreprises, associations, toutes formes d’expression de la liberté individuelle face aux prétentions des pensionnés de l’état. Mais je m’attarde ... je m’en excuse d’avance ....


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