Commentaire de velosolex
sur Bob Dylan, au delà du Nobel, au delà du réel


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velosolex velosolex 15 octobre 2016 23:12

@ArnaudLubret
Tous les chanteurs sont respectables, exceptés ceux qui veulent vous pousser au combat...On peut penser ce qu’on veut des compagnons...Si j’en parle, c’est parce qu’ils symbolisent ce que fut la variété française au début des années 60 : Une vaste entreprise de recyclage des succès venus d’ailleurs, du Brésil par exemple pour Dario Moreno, ou des usa ou d’Angleterre, pour le reste des yéyé, comme on disait, où émargeaient des gens parfois besogneux et sans génie aucun mais qui continuent parfois à faire le buzz, comme ce Richard Anthony....

De « my girl » à « Michele », au moins la moitié des succès des Beatles fut assaisonné à la mode franchouillarde, le rythme, la frénésie, la qualité en moins...
C’est toujours plus facile de reprendre les succès des autres plutôt que de tenter le coup de l’originalité et de la création. Mais n’est pas Brassens ou Brel qui veut, et même le répertoire classique fut pas mal pillé.
 Remarquons qu’un type comme Gainsbourg piqua dans tous les genres à la fois, classique et salsa. On n’était pas toujours embêté avec les droits d’auteur avant internet. Pour la génération qui eut comme moi 14 ans en 68, plus question d’écouter ces ancêtres, ces faussaires. C’était des usa ou d’Angleterre que venait le génie. Comme ça c’était passé pour la peinture en France à l’époque de l’impressionnisme. Dylan apparut comme un météore, un messie, et les pauvres imitations d’HUghes Auffray and co, étaient bien fades pour un public un peu averti. 
Arriva Jimmy, la distorsion des sons, et puis Led Zeppelin, qui poussèrent le genre à un point d’omega, dont on se remet pas. 

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