Commentaire de Raoul-Henri
sur L'endettement mondial gravit de nouveaux sommets


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Raoul-Henri Raoul-Henri 17 octobre 2016 05:19

@Robert Bibeau
Lorsque vous évoquez le « capital circulant », vous ne tenez pas compte des stocks d’images qui sont aux ’paradis fiscaux’ (oxymore palmé) et qui, s’ils n’étaient joués au casino spéculatif des intérêts, fondraient comme beurre au soleil. Ces capitaux de casino ne servent qu’eux mêmes en plus de parasiter l’économie puisqu’ils se mélangent avec les capitaux utiles sur les places boursières (en gros car il y a quand même quelques menus échanges entre ces sphères pleines de zolies images sub-primées). Et les disproportions entre cette monnaie stagnante, en constante entropie, et l’autre, utile, sont énormes (beaucoup de monnaie inutile pour un peu de monnaie utile). C’est pour cela que le Pape a parlé de « fumier du diable » ; idée que j’avais développée auparavant. ici

Je pense qu’il y a deux circuits distincts : l’un réel : celui de la matière et des services à échanger ; et l’autre : celui de la monnaie qui est l’abstraction de la valeur d’usage de la matière ou du service. Et ces deux circuits devraient en toute logique se présenter en miroir (symétrie) pour que cela fonctionne vu que les deux se croisent à la caisse enregistreuse.
Mais voilà : rien ne correspond aux stocks d’images des ’paradis’ dans la réalité, ou alors ces stocks sont les résultats du passé, les images inversées de nos décharges publiques, de la sur-pollution engendrée par la consommation d’une production folle et globalement néfaste.

Dire que l’humanité marche sur la tête, à cause du non-respect de cette symétrie de circulation dont le point central est la caisse enregistreuse de l’entreprise, n’est qu’un doux euphémisme.
La réalité de cette défaisance (pour rester poli) n’engendre pas moins que les enfers sur Terre.


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