vendredi 14 octobre 2016 - par Robert Bibeau

L’endettement mondial gravit de nouveaux sommets

Différents indices permettent de détecter l’approche imminente d’une résurgence de la crise systémique du mode de production capitaliste. L’un d’entre eux est l’endettement des ménages, des entreprises et des États. La baisse du taux de profit des entreprises et l’accroissement du nombre de faillites sont deux autres indices. 

Enfin, l’activité de fusion-concentration des entreprises oligopolistiques constitue un quatrième indice. Les plus grandes devenant encore plus gigantesques, ce qui ne réduit pas leur concurrence, mais au contraire l’exacerbe, la guerre commerciale qui en résulte mettant aux prises des monstres financiers gargantuesques. Dans une série d’articles, nous ferons la présentation et l’analyse des statistiques récentes pour chacun de ces indices.

 

L’endettement croissant

Ainsi, récemment le Fonds monétaire international (FMI) a sonné l’alarme à propos de la croissance de l’endettement des ménages, des entreprises et des gouvernements.

« Alors qu’en début d’année 2016 de nombreux analystes prévoyaient une année horrible, s’alarmant de possibles cataclysmes, le Fonds monétaire international a indiqué mercredi (5.10.2016) que la dette mondiale – tant publique que privée – avait atteint un montant sans précédent. Elle est désormais plus de deux fois supérieure à la richesse économique créée sur le globe. Selon un nouveau rapport publié par le Fonds, l’endettement global s’élevait à la fin 2015 à 152.000 milliards de dollars en dehors du secteur financier, soit 255% du produit intérieur mondial exprimé en nominal  » (1). 

La traduction de ce texte donne ceci : le produit intérieur mondial (la somme des marchandises* ou des valeurs d’échange produites dans tous les pays capitalistes pendant une année), que l'auteur appel « la richesse économique créée sur le globe » est sous financé pendant que des masses de capitaux sont accumulées dans les canaux de circulation évanescents et chimériques. L’économiste appelle ce capital financier « la dette mondiale ou l’endettement global ». On aura compris que ce crédit-dette constitue un emprunt sur la valeur d’échange (la valeur des marchandises) qui sera éventuellement produite par le prolétariat mondial. C’est justement là où le bât blesse, la crise de surproduction entrainant la réduction de la production, le chômage et la diminution des revenus des consommateurs, retardera d’autant leurs remboursements d’où les faillites des banques et institutions financières.

Pour les économistes le capital financier est la différence entre ce crédit-dette (public et privé) et le produit intérieur mondial. Ce qu’ils appellent aussi l’économie « irréelle » qu’ils opposent à l’économie commerciale et industrielle « réelle ». Pour les économistes, le capital financier est la somme de ce crédit-dette (que Lénine appelait capital bancaire) ajouté au capital productif représenté par les actifs des entreprises productrices de marchandises (que Lénine appelait le capital industriel). Pour les économistes, le capital financier est donc la somme du capital réel productif et du soi-disant capital irréel-non productif. Trouvez l’erreur ?

Chacun l’aura compris, dans un cas comme dans l’autre les concepts de capital financier – de « financiarisation » de l’économie – d’économie irréelle sont des métaphores pour indiquer qu’étant donné qu’une portion de plus en plus grande du capital argent circulant ne représente plus aucune valeur d’usage, ni donc aucune valeur d’échange (aucune marchandise en somme), une portion de plus en plus forte de la circulation capitalistique (toutes formes de monnaies* confondues) est désormais financière et spéculative, anciennement sous forme de billets au porteur – billets à ordre – obligations et actions (que Lénine appelait les coupons) – aujourd’hui, sous forme de fichiers numériques, transitant sur les réseaux de télécommunications. La technologie pour l’échange et la spéculation est nouvelle, mais pas l’objet de l’échange. Cette spéculation sur la valeur existait au tout début du capitalisme, la phase impérialiste ne fait que l’accentuer (2).

 

Le cycle des récessions économiques

L’économiste écrit : « De hauts niveaux de dette sont couteux parce qu’ils conduisent souvent à des récessions financières qui sont plus marquées et plus longues que les récessions normales », a estimé pour sa part Vitor Gaspar, directeur du département des affaires budgétaires au FMI. Cette flambée de l’endettement est la conséquence de la véritable boulimie d’emprunt qui a frappé le secteur privé, ce dernier surfant royalement sur la vague de « l’argent pas cher », courant alimenté par les politiques monétaires ultra accommodantes des grandes banques centrales » (3).

Il est futile de distinguer ainsi les récessions « financières » des récessions « normales ». En apparence, toute récession débute dans la sphère financière, puis transfert dans la sphère de la consommation, puis se transporte dans la sphère de la production, c’est-à-dire que l’économie productive tombe en panne sous le poids de l’économie parasitaire (boursière) qui accapare une part croissante de la plus-value. En apparence seulement, car dans la réalité concrète, une crise économique commence toujours dans la sphère de la production – c’est une crise de surproduction de marchandises – une crise de surproduction relative, car les besoins sociaux humains sont loin d’être comblé et pourtant les prolétaires, devenus soudainement des clients, n’ont pas l’argent requis pour consommer, le banquier leur prête donc de l’argent, collectant au passage sa livre de chair en intérêt, augmentant d’autant sa ponction sur la masse de plus-value jusqu’à ce qu’il « saigne » son client que le surendettement des ménages, des entreprises et des gouvernements rend apparent. 

Toutefois, nous acceptons l’aveu non sollicité du directeur du FMI à l’effet que sous le mode de production capitaliste les sociétés passent d’une crise à une autre, quelle qu’en soit l’apparence. La boulimie d'emprunt n'est pas réservée aux ménages ni au secteur privé - elle frappe également le secteur public étatique (États + entreprises gouvernementaux) démontrant ainsi que sous le mode de production capitaliste entreprises privées et corporations publiques leurs empreintes économiques sont identiques (voilà pour les réformistes qui préconisent la nationalisation-socialisation des entreprises). Cette boulimie d’emprunt-crédit-dette est inévitable puisqu’elle vise à combler le manque à gagner pour la réalisation de la plus-value auprès des clients-consommateurs. En d’autres termes, ces emprunts-dettes visent pour les entreprises à encaisser aujourd’hui la plus-value qui ne sera peut-être jamais produite demain. En réalité, cette boulimie de capital « gagé » emprunte non pas de l’argent, mais du temps, un sursis, avant le grand effondrement de l’économie capitaliste. Et le plus terrible c’est que personne n’y peut rien, ni les banquiers, ni les spéculateurs boursiers, ni les politiciens contrairement à ce que prétendent les réformistes et les opportunistes qui aiment bien présenter les banquiers et les milliardaires comme des sanguinaires faisant la guerre pour satisfaire leur désir morbide. Savez-vous pourquoi les réformistes et les opportunistes répandent ce mythe des politiciens et des milliardaires mortifères ? C’est pour se proposer comme alternative pour la gouvernance de l’État des riches et la gestion de l’économie capitaliste. Pour notre part nous affirmons qu’il est inutile de substituer à l’État-major capitaliste une nouvelle équipe « socialiste », c’est le mode de production et ses institutions qu’il faut abattre sans rémission. 

 

L’économie de la circulation contre l’économie de la production !

L’économiste poursuit : « Mais désormais, à l’heure d’une croissance atone, cet endettement constitue un lourd handicap pour de nombreuses entreprises, notamment en Chine où la situation devient de plus en plus préoccupante. Une dette privée excessive constitue un grand frein à la reprise mondiale et un risque pour la stabilité financière », a estimé quant à lui M. Gaspar » (4).

Comment espérer la stabilité monétaire et financière au milieu de la crise de surproduction planétaire  ? L’économiste tente ici d'accréditer le mythe qu'il y aurait l'économie industrielle et primaire productive réelle d'un côté et l'économie financière monétaire bancaire boursière irréelle de l'autre et qu’il faudrait s’organiser pour qu’une forme de l’économie ne déstabilise pas l'autre forme de l’économie. Ces soi-disant « deux économies » (bancaires et industrielles comme les appelaient Lénine) n’en forment qu’une seule – inextricablement et dialectiquement – liée et « l’économie financière des emprunts, des dettes et de la spéculation » n’est que le reflet de l’économie réelle en cavale. L’économie de la circulation du capital « ou sphère de la circulation » ne peut être que l’image de l’économie de la production du capital « ou sphère de la valorisation » puisqu’il ne se produit aucune valeur nouvelle pendant la phase de circulation du capital contrairement à ce que laissent penser le système de prêt avec intérêt et le système de spéculation boursière et de fusion d’actifs. La Deutsche Bank l’apprendra bientôt à ses dépens comme toutes les autres banques incidemment.

Vous savez qu’elle est la preuve et la conséquence de cette imbrication entre ces deux sphères de l’économie ? C’est qu’au moment où l’économie de la valorisation-production du capital s’effondre, les acquisitions, les fusions et la concentration monopolistique sont en pleine expansion (5). C’est que le capital financier est soudainement trop abondant pour le capital productif circulant (industriel, primaire, construction, transport) qu’il est censé représenter. Ceux qui contrôlent ce capital financier – en profite pour s’emparer d’entreprises qui demain feront faillites, ce que les économistes bourgeois appelleront une « correction boursière ».

 

Les États capitalistes en faillite

L’économiste ajoute : « Le FMI souligne par ailleurs que les pays ont également vu leur dette publique gonfler et souffrent eux aussi de la conjoncture économique morose, ce qui restreint leur capacité à réduire ce fardeau. Selon les nouvelles projections du FMI, la dette du Japon devrait atteindre 250% de son produit intérieur brut cette année, celle de la Grèce 183% tandis que celle de la France devrait frôler les 100%. À la fin de l’année 2015, la dette publique de la Grèce atteignait d’ores et déjà 176% du PIB, tandis que le ratio d’endettement du Japon s’élevait à 248%. De quoi rendre quasiment impossible un remboursement » (6).

À des degrés divers, c’est la situation de tous les pays sur Terre. Aucun remboursement conséquent n'est envisageable ni de la part des entreprises privées ni de la part des gouvernements, d’où la conséquence assurée d’une débandade (correction) boursière et bancaire suivit d’une dévaluation monétaire, l'or devenant la valeur refuge, et la misère le lot des prolétaires de la planète toute entière. C’est essentiellement cela la phase impérialiste ultime du mode de production capitaliste. Nous verrons la semaine prochaine comment se déroule ce phénomène à partir de l’analyse de la faillite appréhendée de la Deutsche Bank. Puis nous analyserons le phénomène de fusions-acquisitions de titres boursiers surévalués avant de dévaluer.

 

Les fonds « vautours » menacent les « requins » de la finance

L’analyste persiste : « On comprend d’autant mieux pourquoi, lors des soixante ans du Club de Paris, le 1er juillet dernier, la directrice du FMI, Christine Lagarde a appelé tous les acteurs officiels à se mobiliser pour améliorer les dispositifs de faillite des États. La dirigeante a pointé le problème posé par le volume monstrueux de dette souveraine ne contenant aucun bouclier contre des créanciers agressifs. Dès le début des années 2000, l’idée de clauses d’action collective (CAC)* a commencé à germer. Les instances internationales cherchaient alors des moyens pour mieux protéger les États surendettés contre des créanciers procéduriers du type fonds « vautours », capables d’échapper à toute initiative collective d’effacement de dette » (7).

Que faut-il comprendre de ce galimatias ésotérique ? Que les vautours financiers ont commencé à se cannibaliser. La dame Lagarde signale à un clan capitaliste qu'un autre clan capitaliste se prépare à se jeter sur certaines proies (États) déjà dépecées par un clan concurrent sans respecter l’ordre de préséance dans le carnage. C'est le sauve-qui-peut financier anticipé. Ces fameuses clauses d’action collective sont des mesures visant à répartir les impayées entre les différents créanciers afin que l’un d’entre eux ne s’effondre pas emportant les autres dans sa chute. Ces clauses ne sont qu’un palliatif servant à retarder l’effondrement sans pouvoir l’empêcher comme va le démontrer le démantèlement de la Deutsche Bank allemande (8). Il faut comprendre que cette faillite pourrait être le premier acte « financier – bancaire – monétaire » résultant de la présente crise économique systémique du mode de production capitaliste (9).

Le directeur du FMI renchérit : « Fin 2014, le directeur juridique du FMI insistait d’ores et déjà quant à lui sur la nécessité d’agir également sur la dette plus ancienne. « Nous avons un stock d’obligations souveraines (d’une valeur de 900 milliards de dollars) qui ne contient pas les nouvelles clauses (CAC renforcé), dont une grande part ne va pas expirer avant 10 ans », s’alarmait alors Sean Hagan, dans une note, mettant en garde contre les risques liés à cette dette « héritée » (legacy bonds) dans le cas où des restructurations s’imposeraient » (10).

Qu'est-ce donc que ces restructurations qui s’imposent selon le directeur juridique du FMI ? Ce sont des renégociations – rééchelonnement de vieilles dettes souveraines, surtout si l'État débiteur tente de s'esquiver et de ne pas rembourser. Les autres États capitalistes sont intimés de se saisir des avoirs de ces États insolvables – ou des avoirs de ses ressortissants sur leur sol national et dans les paradis fiscaux offshore – afin de rembourser les créanciers vautours floués. Bienvenue dans l’insoutenable monde des requins de la finance.

En définitive cet article du FMI illustre le branlebas de combat qui présage d’une intensification extrême de la crise systémique du mode de production capitaliste dont l’expansion du « capital financier » ne constitue qu’un miroir aux alouettes mystifiant les « économistes » en goguette.

 

NOTES

 

* Marchandise, tout bien ou service offert sur le marché, que ce soit une machine-outil, du pétrole ou du pain.

* Monnaie, tout document sur quelque support que ce soit servant à représenter une valeur d’échange. Argent, or, papier à ordre, papier-monnaie, fichier numérique, etc. 

Une clause d'action collective (collective action clause en Anglais) permet à une majorité qualifiée des détenteurs d'une émission obligataire d'accepter une restructuration de la dette qui sera juridiquement contraignante pour l'ensemble des détenteurs. La clause doit être stipulée dans le prospectus d'émission de l'obligation et utilisée dans le cas de la dette souveraine de certains pays émergents.

 

 

(1) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

  1. Nous l’expliquions dans un texte précédent, ce fut l’erreur de Lénine, fourvoyer par Hilferding et par Hobson, que de confondre monnaie, capital, marchandise et valeur. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/centenaire-de-limperialisme-stade-supreme-du-capitalisme-de-lenine/

(3) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

(4) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

(5) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/record-de-fusions-acquisitions-concentration-monopolistique/

(6) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

(7) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

(8) https://www.euractiv.fr/section/euro-finances/interview/financial-expert-deutsche-bank-bailout-would-be-expensive-for-all-of-us/

(9) http://www.huffingtonpost.fr/2016/09/30/deutsche-bank-banque-allemagne-finance-europe_n_12263584.html

(10) http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-fmi-salarme-du-niveau-record-de-lendettement-mondial/

 



25 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 14 octobre 2016 09:51

    Une dette n’est rien d’autre que la confiance des créanciers dans leur débiteur, qu’il s’agisse de particuliers ou d’états.

    Ceux qui prêtent aux états doivent avoir de garanties et être sûrs d’être remboursés et rémunérés par des intérêts.
    Une dette n’est pas forcément un signe de faiblesse.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 15:41
      @Jeussey de Sourcesûre


      Vous parlez comme les banquiers de sourcesûrette
       
      Une dette est forcément un signe de faiblesse = la CONFIANCE dont vous parlez est inversement proportionnelle à l’immensité de la dette. Si je vous dois 100 euros et que vous me voyez me pavaner en Mercedes votre CONFIANCE SE MAINTIENT - Si vous me voyez couché sous les ponts de Paris dans mon palace en carton pour le même 100 euros de dette prend tout à coup des proportions énorme et votre CONFIANCE flanche car ma faiblesse est très grande vous dites-vous.

      N’ayez crainte Sourcesure j’ai gardé vos 100 euros par devers moi dans ma poche intérieure - loin du banquier en Mercedes ( smiley

      Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 14 octobre 2016 15:50

      @Robert Bibeau

      Bobinette, vous ne savez pas que pour investir, il faut contracter une dette auprès de ceux qui ont accumulé le capital et ne sont pas les mêmes que ceux qui le font fructifier pour les engraisser.

      Les banquiers parlent comme Marx qui sont ses derniers lecteurs ;

      Bonne nuit petite, toute petite Bobinette

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 16:04
      @Jeussey de Sourcesûre

      Vous ne devriez pas vous aventurer dans les explications compliquées en économie politique


      A vous lire on perçoit immédiatement que vous avez échoué votre bacc en littérature ou en arts à moins que ce ne soit en théâtre ( smiley

      Robert Bibeau


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 14 octobre 2016 16:36

      @Robert Bibeau

      bisous ma chérie

  • fred.foyn 14 octobre 2016 10:10

    L’endettement mondial est la preuve de l’échec du libéralisme avec des surproductions qui finissent dans les poubelles...


    • chantecler chantecler 14 octobre 2016 11:18

      @fred.foyn
      Comme si nous avions besoin de cette preuve !
      Le phénomène est répétitif , cyclique .
      Le plus meurtrier en apparence c’est la crise de 1929 .
      Alors que les « élites » ne viennent pas nous dire « nous ne savions pas »...
      Enculés !


    • Spartacus Lequidam Spartacus 14 octobre 2016 11:20

      @fred.foyn
      Non justement le contraire.....La dette c’est le Keynésianisme.....Et la manipulation monétaire..... L’inverse du libéralisme.


      Vous n’avez pas lu Friedrich Hayek ? Les débats avec Keynes ? 

    • Jean Pierre 14 octobre 2016 15:12

      @Spartacus. 

      L’émission monétaire est la seule mesure dont disposent encore les Etats et les banques centrales (dépossédées de tout pouvoir économique par des décennies de néo-libéralisme) pour éviter une récession généralisée des économies. 
      Grace à la diffusion généralisée dans les esprits de l’idéologie néo-libérale la classe possédante s’est enrichie vertigineusement (elle a gagnée la lutte de classe dit Warren Buffet). L’investissement dans l’appareil productif s’est tellement accru qu’il n’a plus les débouchés solvables pour ses produits. Loin d’être auto-régulateur le libre marché a produit un énorme déséquilibre entre les possibilités de produire et les possibilités de consommer. Par exemple, à force de brader un acier en manque de débouchés, la sidérurgie mondiale a accumulée à elle seule une dette de 500 milliards de dollars.
      Les Etats, que vous vomissez, sauvent en fait la mise du capitalisme par l’émission monétaire qui évite (ou retarde, c’est selon) l’effondrement général d’un système économique conduit à des déséquilibres profonds par des décennies de laisser faire. 
      Le libre marché auto-régulateur est un mythe entretenu par la classe possédante. Ce mythe lui a permis de faire librement tout ce qui l’enrichissait. Dès que ses délires financiers tournent mal elle abandonne immédiatement ce mythe et se retourne vers les Etats. Il n’y a plus aujourd’hui que quelques gogos naïfs (dont vous faites partie) pour croire que l’auto-régulation économique par le libre-marché est une réalité et non un mythe utilisé temporairement comme outil de propagande et de manipulation.

      Le taux de croissance de l’économie mondiale se situait entre 6 et 7% dans les années 60. Il se situe aujourd’hui entre 2 et 3 % (source : Banque mondiale et OCDE). Et il faut préciser que ces pauvres 2 à 3 % ne peuvent péniblement être atteints que par le crédit facile et la dette. Ce serait pire sans eux. Ceci pour tordre le coup à un autre mythe : celui du laisser-faire économique qui stimulerait l’économie

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 15:43
      @fred.foyn

      C’est la preuve de l’Échec du capitalisme dans toutes ses variantes - y compris LIBÉRALISME - NÉO-LIBÉRALISME - SOCIALISTE - RÉFORMISTE - BOLCHÉVIQUE - ETC...


      Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 16:00
      @chantecler

      C’est pire que ce que vous imaginez.

      Vous écrivez QUE LES ÉLITES NE VIENNENT PAS NOUS DIRE NOUS NE SAVIONS PAS...

      Dans cette assertion vous faites comme si la solution au problème de la crise était D’INFORMER LES BONNES ÉLITES QUI UNE FOIS ALERTÉES vont remédié au problème de la dette - de la crise - de la guerre - de la pauvreté - etc.

      Vous faites comme tous ces réformistes qui expliquent la crise et la dette et proposent des Y’A QU’A - des solutions bidon.

      Oubliez tout cela - le mode de production capitaliste ne peut fonctionner autrement. Les élites ne sont que des pions - des exécutants - des fonctionnaires du CAPITAL. Et nul (y compris Mélenchon et le NPA ou LO ou PCF ou .... Soros) ne peut rien y faire. LÉNINE et STALINE n’ont rien pu y faire.

      Ce qu’il  faut faire DÉTRUIRE CE MODE DE PRODUCTION ET SON ÉTAT BOURGEOIS AVANT QU’ILS NE NOUS DÉTRUISENT


      Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com



       

    • alinea alinea 14 octobre 2016 17:22

      @Robert Bibeau
      Est-ce un échec ou une fin, comme toute chose a une fin ? parce que le capitalisme n’avait pas de mission ni même de desseins autres que lui-même.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 18:20
      @alinea

      Vous avez raison - et je n’ai pas écrit ÉCHEC si vous lisez bien -

      ÉCHEC signifierait qu’il aurait pu en être autrement - et que nous aurions pu espérer un succès

      NON, le mode de production capitaliste a porté l’humanité là où elle se trouve et rien à redire - ce MPC a fait du mieux qu’il pouvait - mais il ne peut à présent que la guerre et la destruction sans même pouvoir promettre la panacée céleste en contre partie de ces immenses sacrifices qu’il exige pour recommencer

      Il faut donc le détruire et le remplacer. Le capitaliste n’est notre ennemi que parce qu’il refuse ce constat comme la monarchie ne parvenait pas à se résoudre à laisser la place à la bourgeoisie (1789).

      L’HEURE DU PROLÉTARIAT À SONNER ET LA BOURGEOISIE DOIT S’ÉCARTER

      Robert Bibeau. Éditeur http://ww.es7duquebec.com


    • alinea alinea 14 octobre 2016 21:44

      @Robert Bibeau
      Vous n’avez pas écrit « échec » ?
      De toutes façons, avant qu’on ne se mette d’accord, il s’effondrera de lui-même, mais on sera prêt, enfin, certains le seront. parce que ce ne sera pas la même chanson que lorsque l’aristocratie décadente a été, avec l’outil peuple, éliminée en un rien de temps par une bourgeoisie en pleine forme et le mors au dents.
      Aujourd’hui, plus personne n’a la forme et personne n’a le mors aux dents, en plus, les moyens de cette bourgeoisie, les moyens de nuisance s’entend, sont encore énormes. L’aristocratie était une caste, la bourgeoisie racole, flatte et achète ! ça fait du monde.
      Mais j’aimerais bien voir ça, et, s’il y a besoin d’un coup de main ! smiley


    • biquet biquet 16 octobre 2016 18:23

      @Jean Pierre
      Près de 600 posts en 10 mois et jamais un seul article de votre part, dommage, car nouveau sur agoravox, je constate que beaucoup d’articles ne sont pas à la hauteur.


  • Gabriel Gabriel 14 octobre 2016 11:29

    Vous avez une dette, pas de problème, j’ai l’ordinateur de mon banquier qui va vous prêter de l’argent virtuel donc, qui n’existe pas pour effacer cette vilaine dette en prenant votre argent réel gagné avec votre travail et ainsi vous endetter encore plus pour encore et encore vous prêté de l’argent qu’il n’a pas pour etc etc…. En clair, je vous rends dépendant puis, je vous enferme puis, je vous enchaîne et enfin, vous êtes devenu mon esclave, ma chose. Ca s’appelle le capitalisme sans limite, le libéralisme sans règle.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 14 octobre 2016 15:49
      @Gabriel

      Monsieur Gabriel vous approchez de la compréhension mais vous êtes juste un peu à côté... j’explique 


      Dans votre texte vous faites débuté le cycle avec ce bout de phrase VOUS AVEZ UNE DETTE ...

      ERREUR. Le cycle commence avant - POURQUOI AVEZ-VOUS UNE DETTE ?  

      Parce que vous êtes déjà MON ESCLAVE - DÉPENDANT - MA CHOSE DEPUIS LE JOUR OU VOUS ÊTES ENTRÉE À MON EMPLOI et votre dette n’est que la conséquence du fait que je vous donne pas assez pour survivre mais pas assez pour vous enfuir (salaire sous-entendu) et du fait même que je vous donne UN SALAIRE c’est déjà la preuve de votre esclavage salarié.


      CE N’EST PAS LE CAPITALISME SANS LIMITE QU’IL FAUT DÉTRUIRE - C’EST LE CAPITALISME TOUT COURT DANS TOUTES SES VARIANTES

      Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com


  • howahkan 14 octobre 2016 11:41

    Salut si l’on saisit que l’argent n’existe pas.......

    l’argent est le symbole, l’égrégore, de notre volonté de ne plus coopérer donc de partager..

    des que coopération et partage seront là ,l’argent disparaît..car il est faux..illusion....

    Sans argent pour voler la masse il n’y a plus que la violence pure pour cela...mais c’est moins efficace car là la vie entière appartint au maître c’est formidable ,génial...certes c’est dément, pervers etc mais génial..

    il suffit alors de faire jouer la planète entière au monopoly , facile pour le propriétaire de la banque qui fait les faux billets...et la planète entière s’exécute..sauf exceptions

    ceux qui l’imprime eux savent très bien cela et tous les jours ils prient pour que la masse ne s’en rende pas compte.....ils peuvent donc comme ils le veulent en imprimer autant que ils le veulent , soit le raréfier si il le veulent selon les besoins...le but étant simplette par ce biais avec celui de la violence pure genre guerre de voler le travail réel qui lui est toujours collectif..

    etc ceci est en surface des choses...

    déjà que cela n’est pas perçu...car l’humain s’est mis tout seul déjà, puis ceci est amplifié par le maître, en mode : panique....j’ai peur..de demain, de la mort, des autres , de ma belle mère etc

    que fait on ? on fuit...quoi fuit quoi ? « on » ne sait pas...d’ailleurs « on » ne sait pas que l’on fuit et que la peur c’est la fuite avant toute chose..le mot peur est un empêchement à la compréhension...pour moi cela n’est pas anodin du tout..le peuple doit rester ignorant du maximum....

    le maître en sait à peine plus..mais ce peu suffit à ce qu’il soit le maître..comme que lui pour réussir à accumuler qui est la seule motivation superficielle bien sur et bien il doit coopérer entre escrocs...la masse elle croit d’abord qu’il faut réussir quelque chose dans la vie, il y aurait des buts atteindre car vivre c’est de la merdasse.. et que cela va se faire en combattant les autres ..le maître nous suggère cela, la puce rfid à coté c’est aussi de la merdasse ..« on » le croit...

    pourquoi ? parce que nos vies sont un calvaire...non reconnu, nié, et que tout dérivatif de ce fait est croit on le bienvenu pour essayer d’oublier ..le maître nous offre sur un plateau, nous encore passifs bien sur, des moyens d’essayer de s’oublier soi même ce qui est impossible..ça ne marche jamais..

    alors comme atteindre des objectifs ne suffit plus le maître nous offre d’autres moyens de fuir..ce sera la haine des autres hum très bon ça la haine ....c’est le sujet de star wars....la haine....

    de haine en souffrance , je suis perdu..je ne sais plus rien...je suis dompté par le maître...comme le cornac a dompté l’éléphant...et le paysan le cochon......

    je suis soumis.........


  • Raoul-Henri Raoul-Henri 14 octobre 2016 22:05

    "Pour les économistes, le capital financier est donc la somme du capital réel productif et du soi-disant capital irréel-non productif. Trouvez l’erreur ?«  

    Facile ; quelqu’un additionne les tomates et les boulons dans cet exposé. Sauf celui en propre qui est minuscule face aux sommes utilisées par l’humanité, la banque n’a pas de capital ; soit elle est l’endroit du dépôt des images des humains, vulgairement nommé »argent«  ; soit elle écrit un passif, négatif donc, en regard de la monnaie qu’elle a sortie du chapeau magique pour la vendre aux indigents, aux entre-prises et aux ’états’. Les intérêts qui, eux, ne sont pas détruits en regard du capital emprunté au moment du remboursement sortent de la banque en dividendes. De plus la distinction entre capital de consommation (correspondant à la production passée) et capital de réinvestissement (correspondant à la production future) n’apparaît pas dans ce faux-problème. Quant au capital des entre-prises, cela ne va souvent pas plus loin que les murs et les machines détenues par un particulier possédant ; ce qui, là aussi, nous amène au fait que l’entre-prise ne possède aucun capital liquide autre qu’un fond de roulement qui lui permet de se substituer à la banque et du stock qui vient d’être produit. Peenuts.

    Dans votre exposé il me semble bien que vous vous interrogez sur le fait que »les économistes« additionnent des chiffres positifs et des chiffres négatifs en prenant le négatif pour du positif ( »le capital de la dette"), non ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 16 octobre 2016 20:06
      @Raoul-Henri

      1) NON il n’y a pas de capital de la dette. Le capital prend différentes formes au cours de son cycle de reproduction élargie. Il y a un moment ou le capital circulant - et il circule constamment car c’est en circulant qu’il crée les conditions de sa reproduction élargie - prend la forme de machines-outils et de pétrole = énergie pour faire marcher la machine outil - puis il a un moment dans ce cycle de reproduction élargie où le capital prend la forme de FRIC=de dollars= ou de pétro-dollars = une métaphore et il y a un moment ou ce capital circulant prend la forme de marchandises = fusil de chasse, un pain, la force de travail d’un prolétaire - puis ce capital reprend à nouveau la forme de monnaie-d’argent- d’euro et puis il reprend la forme de marchandise etc.

      2) Ce qu’il faut savoir c’est que cette abstraction qui a nom de capital ne se reproduit qu’à une étape précise de son cycle de circulation et à aucune autre C’est quand il se transforme - devient - prix ou coût de la marchandise « force de travail » C’est le seul moment ou le capital-marchandise-argent s’investit pour 1 et devient 2 soit la valeur du travail nécessaire + la valeur du surtravail soit la plus-value qui ne sera jamais versé pour la force de travail engagée - confisquée.

      3) De ceci il découle que 1) l’argent - à la banque ou en circulation sur les marchés - doit obligatoirement représenter le capital circulant total, et uniquement. 2) Que lorsqu’il est à la banque le capital-argent perd son temps et sa valeur - il doit immédiatement être remis en circulation 3) qu’en aucun temps le capital - l’argent ne peut se reproduire - fructifier - être valorisé pendant son séjour à la banque - à la bourse ou quand il est exporté dans un pays étranger où il devra nécessairement se transformer en moyens de production et plus particulièrement en force de travail salarié si le capitaliste souhaite valoriser son capital et refaire l’opération 1 devient 2. 4) ce qui implique que l’intérêt sur le prêt et l’enrichissement de l’actif boursier constitue soit : a) une ponction sur la plus-value produite par le capital pendant sa phase PRODUCTIVE, ce qui en laisse d’autant moins à tous les autres détenteurs de capitaux b) Un mirage - une illusion comptable - un chiffre frauduleux dans une comptabilité boursière-bancaire qui tôt ou tard ne peut que s’ajuster à la réalité - c’est-à-dire s’effondrer puisque ce capital ne correspond à aucune valeur d’usage - aucune valeur d’échange 

       Je poursuis dans un prochain poste 

      Robert Bibeau Éditeur http://ww.les7duquebec.com



    • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 octobre 2016 05:19

      @Robert Bibeau
      Lorsque vous évoquez le « capital circulant », vous ne tenez pas compte des stocks d’images qui sont aux ’paradis fiscaux’ (oxymore palmé) et qui, s’ils n’étaient joués au casino spéculatif des intérêts, fondraient comme beurre au soleil. Ces capitaux de casino ne servent qu’eux mêmes en plus de parasiter l’économie puisqu’ils se mélangent avec les capitaux utiles sur les places boursières (en gros car il y a quand même quelques menus échanges entre ces sphères pleines de zolies images sub-primées). Et les disproportions entre cette monnaie stagnante, en constante entropie, et l’autre, utile, sont énormes (beaucoup de monnaie inutile pour un peu de monnaie utile). C’est pour cela que le Pape a parlé de « fumier du diable » ; idée que j’avais développée auparavant. ici

      Je pense qu’il y a deux circuits distincts : l’un réel : celui de la matière et des services à échanger ; et l’autre : celui de la monnaie qui est l’abstraction de la valeur d’usage de la matière ou du service. Et ces deux circuits devraient en toute logique se présenter en miroir (symétrie) pour que cela fonctionne vu que les deux se croisent à la caisse enregistreuse.
      Mais voilà : rien ne correspond aux stocks d’images des ’paradis’ dans la réalité, ou alors ces stocks sont les résultats du passé, les images inversées de nos décharges publiques, de la sur-pollution engendrée par la consommation d’une production folle et globalement néfaste.

      Dire que l’humanité marche sur la tête, à cause du non-respect de cette symétrie de circulation dont le point central est la caisse enregistreuse de l’entreprise, n’est qu’un doux euphémisme.
      La réalité de cette défaisance (pour rester poli) n’engendre pas moins que les enfers sur Terre.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 17 octobre 2016 14:20
      @Raoul-Henri

      Qu’est-ce que ce concept D’HUMANITÉ qui marcherait sur la tête ??? LHUMANITÉ c’est qui ?

      Le mode de production capitaliste a fonctionné n ce sens qu’il a permis pendant quelques siècles d’accroitre les forces productives - les moyens de production et les marchandises - au prix d’immenses sacrifices - malversation - souffrances sociales mais il a fait avancé globalement les sociétés humaines dans leurs capacités de survie.

      Aujourd’hui ce mode de production est au bout de sa course - ET NON LA CAUSE DE CETTE FIN DE COURSE (que je n’appel pas un échec - je le répète car ce serait laisser croire qu’il aurait pu en être autrement) non la fin de CAPACITÉ du MPC n’est pas la dissymétrie entre le capital matériel et son reflet le capital monétaire (sous toutes ses formes)

      Cette dissymétrie = cette inadéquation = est elle-même une adaptation = une conséquence = une réaction des différentes sphères de reproduction-circulation du capital. N’ayez crainte comme il s’agit d’une réaction d’adaptation afin de tenter de rétablir l’équilibre-la symétrie - et que cette singerie va échouer - le reflet de l’objet ne peut distordre l’objet - l’ajustement a lieu régulièrement c’est ce que l’on appel les Krach boursier.

      Rassurez-vous c’est au moment de ces krach boursier que tous les grands financiers qui ont planqués leur fric dans les paradis fiscaux offshore - les accumulateurs-adorateurs du « fumier du diable » sont rattrapés - perdnt leur chemise et parfois même se suicide. 

      Robert Bibeau. Éditeur http://www.les7duquebec.com
       

  • biquet biquet 16 octobre 2016 18:16

    152.000 milliards de dollars en dehors du secteur financier, soit 255% du produit intérieur mondial
    Finalement la situation de la France n’est pas si catastrophique puisqu’on est à 100 %.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 16 octobre 2016 19:16
      @biquet
      trop optimiste Biquet - La France était à 80% il y a à peine deux ans je crois


      Le processus est en cours chez-vous aussi - suffit d’être patient


      Ce mode de production est condamné mais comment le remplacer ??

      Robert Bibeau Http ://www.les7duquebec.com



    • Raoul-Henri Raoul-Henri 17 octobre 2016 17:45

      @Robert Bibeau
      Comment le remplacer ?
      En restituant la souveraineté monétaire à chaque individu, comme l’on fait successivement les trois étapes connues du monothéisme avant de retomber à chaque fois dans le paganisme.

      PS : je vous ai laissé un lien plus haut mais il me semble qu’à la vue de votre questionnement ici vous ne l’ayez pas consulté, ou alors trop rapidement (?). Il ne s’agit pas d’exotérisme de zozo en tongs mais au contraire d’une approche terriblement pragmatique. Ce lien ne mène pas directement vers le premier article de la suite qui expose une réalité sociale de la nature quasiment méconnue (ou bien cachée).
      Si vous n’avez pas le temps ou l’envie de vous fader la démonstration (la déconstruction) vous pouvez aussi aller directement à la dernière étape (provisoire) qui propose une vue d’ensemble mais vous risquez alors d’être un peu perdu sans la connaissance des développements précédents.


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