Commentaire de Emile Mourey
sur Bibracte, Alésia, effroyables malentendus !


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Emile Mourey Emile Mourey 20 novembre 2016 18:55

@Antenor

César écrit qu’en s’installant à Alésia, Vercingétorix fit construire en avant de sa position un mur de pierres sèches - maceria -. On a retrouvé la trace de ce mur mais on l’a attribué aux Romains, ce qui est absurde. Sachant cela, sachant d’autre part que César parle de murus gallicus pour Bourges, on peut penser que l’oppidum d’Alésia dont Garenne a relevé la trace, n’était ni une « macéria », ni un « murus gallicus », mais un « murus » c’est-à-dire un mur ordinaire construit en pierres cimentées au mortier de chaux, ainsi que la citadelle (bien que dans mes ouvrages, j’ai évoqué des murus gallicus). De même pour le contour de l’oppidum ovale relevé par Garenne au mont Beuvray bien qu’il soit polygonal, bien que cela puisse supposer l’imbrication de poutres en chêne, ce que je ne pense pas. En ce qui concerne Bourges, si l’on fait un examen attentif, il semble qu’on ait remplacé les poutres pourries par des rangées de briques. Il est possible que, par la suite, les Gaulois aient conservé l’aspect extérieur avec rangs de briques pour une question d’esthétisme.

En ce qui concerne l’oppidum de Mont-Saint-Vincent, le contour est polygonal, mais vu l’épaisseur du mur, une imbrication de poutres aurait été absurde, et, en fait, il n’y en a pas de traces. Je viens de m’apercevoir que je ne parle pas du contour de l’oppidum de Troie dans mes ouvrages. Je n’aurais donc découvert la similitude qu’après mes publications dans des articles d’Agoravox.

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