Commentaire de Bernard Dugué
sur Nos cerveaux qui pensent (mal) la stratégie de la recherche française


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Bernard Dugué (---.---.234.129) 19 avril 2006 17:00

Quelques brève remarques.

Ma présentation n’est pas incorrecte, une IRM à 11.7 T destinée à l’homme n’est qu’un projet, c’est ce que dit la brochure du CEA : « Aujourd’hui, la plupart des systèmes d’imagerie par RMN (ou IRM) installés dans les hôpitaux fonctionnent à des champs inférieurs ou égaux à 1,5 T. Pour aller plus loin dans la compréhension du cerveau, le CEA a décidé de concevoir dans le cadre de NeuroSpin un IRM de 11,7 T destiné à l’homme. Réaliser un tel aimant pour l’homme constitue un défi technologique. (...) Il n’existe à ce jour aucun aimant avec de telles performances. En effet, les dernières mises en service d’aimants destinés à des systèmes d’IRM sont : »

source ici http://www-dsv.cea.fr/content/cea/even/dp05_neurospin_03.htm

Quant au sous-équipement en IRM, il ne concerne pas la recherche mais la santé bien que les deux soient connectés. Neurospin est un projet de recherche en premier lieu. C’est cette priorité que j’ai contestée, traduisant des décisions prises par une administration qui ne semble pas comprendre le fonctionnement de la recherche.

Les prépas, il ne faut pas les supprimer, ce serait une erreur de liquider ce qui fonctionne. Il vaudrait mieux aligner les facs sur les prépas que l’inverse. L’enseignement a des problèmes spécifiques dont on peut parler mais qui ne concernent pas le billet de ce jour.

En matière de recherche, un constat s’impose. Il manque des moyens. La faute à qui ? A Chirac qui préfère construire un deuxième porte-avions ? La faute en incombe aux politiques, c’est certains.

Quant à la nécessité de regrouper ou non les labos, c’est une question de stratégie, chaque domaine ayant la sienne, y compris les maths où une équipe peut comprendre un seul chercheur, dans un bureau, avec un PC et des feuilles de papier.

à plus

BD


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