Commentaire de Le Gaïagénaire
sur Affaire Jacqueline Sauvage : le syndrome de la femme (ou de l'homme) battue


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Le Gaïagénaire 29 janvier 2017 17:04

@Philippe VERGNES

« Le père prend soin de la femme-mère qui elle prend soin des bébés. »
Le père aime la femme-mère qui elle aime ses bébés, nuance pour les nuls. Ceci s’inscrit dans la chronologie des filles « nettoyées des virus intergénérationnels » ayant mis au monde des garçons (et des filles) désirés.

Votre solution miracle est d’autant plus à côté de la plaque que vous pervertissez totalement les écrits de Christiane Olivier
Le Gaïagénaire 22 janvier 17:39
« Et dire que ce dont souffrent les femmes, ce sont elles qui l’ont engendré en revendiquant pour elles seules l’éducation du jeune enfant, dire que les futurs misogynes dont souffriront leurs filles, ce sont les mères qui les préparent. »(Olivier, Christiane, Les enfants de Jocaste, p.72, Paris, Denoël/Gonthier)

"Le matériel de guerre est certes fabriqué par des hommes, mais la confusion dans leur tête est le produit final de pratiques éducatives et de traitements dont se sont rendus coupables des hommes et des femmes des générations passées. Le pouvoir absolu d’une mère sur son petit enfant ne connaît aucune limite. On n’exige d’elle aucune qualification. Il est donc on ne peut plus urgent d’examiner de plus près l’effet d’un tel pouvoir exercé sans contrôle, et d’en prendre conscience, de manière à réduire à l’avenir les risques qu’il comporte." (Miller, Alice, La souffrance muette de l’enfant, p. 154, Aubier, 1990)


"Les deux côtés de l’homme sont transmis par l’éducation. Le bon côté par la socialisation, les normes communiquées consciemment par les parents. Le mauvais côté par les plus anciennes perceptions du comportement parental qui ne se montre à nu que devant son propre enfant utilisé comme exutoire."(Miller, Alice, L’enfant sous terreur, p.84, Aubier 1986)


 »L’accès aux traumatismes narcissiques de la petite enfance lui est interdit par la loi qui dit qu’on ménage les parents en culpabilisant l’enfant. « (Ibid., p.27) Père et mère tu honoreras afin de vivre longuement...(commandement religieux)


 »Il y a ici confusion très révélatrice de la cause avec son effet, et l’on combat comme source du mal quelque chose que l’on a soi-même fait naître. Ce type de phénomène ne se produit pas uniquement en pédagogie mais aussi dans les domaines de la psychiatrie et de la criminologie. Une fois que l’on a suscité le « mal » par la répression du vivant, tous les moyens sont bons pour le combattre chez la victime."(Miller, Alice, C’est pour ton bien, p.45, Aubier, 1985) 


Qui perverti les propos de qui ?


Cordialement


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