Commentaire de JMBerniolles
sur Helen Caldicott : à Fukushima la fusion ne fait que continuer 13 février 2017


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JMBerniolles 15 février 2017 08:21
@papijef

Les opérations de démantèlement se feront à distance sous une épaisseur d’eau maximum, donc il faut pouvoir remplir la cuve primaire et l’espace piédestal après avoir réparer les fuites éventuelles.

C’est pour cela que le japonais ont prévu plusieurs dizaines d’années avant de réaliser ce démantèlement (Pour la décroissance également). Il faut mettre au point les robots qui vont découper le corium et les structures... et d’autres pour les transferts, plus des étuis de protection pour le transport.

Cela a été fait à TMI.

A part cela le Sievert est une unité de dose biologique. Personne ne va aller au voisinage de débris de corium. Donc, normalement pour les doses d’irradiation on emploie le Gray et pour l’activité le Becquerel.
Entre le Gray et le Sievert il y a donc la notion d’effet biologique. (cela sert aussi pour les scanners, radios, ..) Mais à ce niveau cela n’a aucun sens de faire la transformation pour l’effet biologique 

C’est pourquoi à Tchernobyl l’évaluation des doses d’irradiation auxquelles les premiers intervenants ont été soumis a été faite en Gray.
Une centaine a subi entre 40 et 200 grays Et les décès ont été moindre que prévu. Pour une raison biologique : il n’y avait pas de flux de neutrons dans l’irradiation. (alors que c’est le cas avec une bombe atomique comme à Hiroshima qui sert de base aux évaluations de dommages biologiques)


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