Commentaire de Christian Labrune
sur La journée des femmes sous hijab islamique


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Christian Labrune Christian Labrune 6 mars 2017 21:59

La prochaine trouvez nous des sources un peu plus sérieuses et épargnez nous votre propagande.

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Si l’article que j’ai envoyé ne vous convient pas, j’en envoie un autre. Celui-ci émane d’un autre groupe terroriste, celui que constituent les équipe de spécialistes qui rédigent sans rétribution les articles de Wikipedia. Mais ces derniers sont probablement téléguidés par la CIA et le Mossad !

C’est donc tout simplement l’article de Wikipedia consacré à l’Iran. Pour ma petite propagande, j’en recopie ci-dessous un passage. SI on veut voir l’ensemble il suffit, dans Google, de taper « Iran -wikipedia ». Tout le monde sait faire ça. SI ça ne suffit pas, je suggère de taper « iran - droits de l’homme ». Mais même si on y passe la nuit, on n’aura pas fini de tout lire, demain, à l’heure du déjeuner !

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La situation des droits de l’homme est jugée très préoccupante en Iran[106].

 L’Assemblée générale et la Commission des droits de l’homme de l’ONU se déclarent préoccupées par « le grand nombre d’exécutions capitales, de cas de torture et de traitements ou châtiments inhumains ou dégradants, les normes appliquées en ce qui concerne l’administration de la justice, l’absence de garanties d’une procédure régulière, le traitement discriminatoire de certains groupes de citoyens »[106].

Depuis l’établissement de la république islamique en 1979, les lois iraniennes sont basées sur une interprétation particulière de la Charia. Toutes les relations sexuelles qui ont lieu en dehors du traditionnel mariage hétérosexuel sont illégales et aucune distinction légale n’est faite entre les relations consenties ou non consenties. Jusqu’en février 2012, l’article 83 du code pénal iranien prévoyait que l’adultère serait puni de lapidation. Ce mode d’exécution a disparu du nouveau code, mais une disposition de la constitution permet aux magistrats de statuer en la matière d’après leur connaissance du droit islamique, ce qui leur laisse toute latitude pour appliquer ou non cette sanction. Les associations de défense des droits de l’homme estiment que cinq hommes et une femme ont été ainsi exécutés depuis 2006. Le rapport du HCR de 2001 dit que la chirurgie de changement de sexe est fréquemment et ouvertement menée en Iran, et que les homosexuels et les travestis sont en sécurité tant qu’ils gardent profil bas[107]. Le rapport déclare de plus qu’il n’est pas possible actuellement pour les individus transgenres de choisir de ne pas subir de chirurgie - si on leur accorde le droit de changer de sexe, il est attendu qu’ils le fassent immédiatement. Ceux qui ne veulent pas se faire opérer (ainsi que ceux qui se travestissent ou ne peuvent définir leur sexe) sont considérés comme étant de leur genre biologique, et, en tant que tels, peuvent être soumis à harcèlement pour le fait d’être homosexuels et sont donc sujets aux mêmes lois interdisant les actes homosexuels[108].

[...] Amnesty International craint que le nombre d’exécutions de mineurs depuis 2005 soit sous-évalué. L’association avait vu dans les promesses électorales de Mahmoud Ahmadinejad (amélioration des droits sociaux et économiques) une occasion de sensibiliser l’Iran au thème des droits humains. Elle note au contraire que « les mois ont passé et… répression, limitation du droit à l’expression et d’association, arrestations arbitraires, torture et pour agrémenter le tout, retour massif à la peine de mort, sont à nouveau à la carte »[110].

En 2003, Bernard Hourcade, iranologue au CNRS dressait un portrait optimiste de l’évolution politique et sociale de l’Iran. Il constatait une modernisation du pays dans les secteurs culturel, social, économique, politique, des relations internationales, et des échanges universitaires internationaux. De nombreux anciens pasdarans qui occupent aujourd’hui des postes clefs sont allés étudier à l’étranger. Il notait que les notions de république, de démocratie ou de libertés s’ancrent de plus en plus dans la société iranienne et créent les conditions d’un changement profond ; changement dans lequel l’islam politique a une nouvelle place. Selon lui, « malgré la répression, l’Iran est un pays où les gens débattent, parlent, s’expriment, protestent. Quels que soient leurs efforts, les autorités cléricales qui contrôlent la justice et la police ne sont plus en mesure de contrôler l’accès à l’information ni l’expression des revendications. Les actes de répression pour l’exemple, notamment contre les journalistes, sont d’autant plus violents et systématiques, mais dénoncés avec force et efficacité, même par des membres du gouvernement ». Si des oppositions bloquent encore les processus électoraux, ou la promulgation de lois, le pays a changé et a pris l’habitude de l’indépendance et de la liberté de parole, avant celle des actes[111].

Certains experts de la région considèrent que le peuple est contre le régime et a adopté le principe de démocratie depuis longtemps, sans que le régime ne fasse aucun effort que ce soit pour l’écouter. D’ailleurs, la majorité des Iraniens ne penseraient pas qu’une « République Islamique réformée » puisse les satisfaire[112].

Amnesty International classe l’Iran comme ayant le plus fort taux d’exécution sommaires, de violation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales en 2008 avec 317 exécutions sommaires. Selon les organismes internationaux de défense des droits de l’homme, la torture et le viol par les gardiens de la révolution se produiraient régulièrement[95]. Amnesty International constate aussi qu’il n’existe pas de liberté d’expression[96].


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