Commentaire de Elliot
sur Asselineau, Mélenchon, Dupont-Aignan, Marine Le Pen fustigés par la « bien pensance »


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Elliot Elliot 16 mars 2017 15:15

En premier lieu, ravi de vous retrouver, je me permets d’apporter mon éclairage à votre contribution.

Asselineau est le candidat qui articule toute sa campagne sur un Frexit franc et, on le suppose, sincère. 

Il veut mettre fin brutalement à un demi-siècle de formatage des esprits et de conditionnement des comportements pour le meilleur parfois et souvent pour le pire.

Le Brexit n’ayant pas amené en Grande Bretagne toutes les calamités annoncées par les experts dont la plus savante expertise est d’ailleurs de se tromper avec une constance qui friserait l’indécence dans des pays où les citoyens seraient encore habitués à réfléchir, il peut arguer du caractère indolore du retrait.
Avec cette restriction que seule l’expérimentation serait à même de conforter ses partisans dans leur opinion.

Mélenchon espère en premier lieu que le poids de la France, s’il est agité avec suffisamment de conviction, devrait contribuer à harmoniser les règles sociales et fiscales non sur le niveau le plus bas comme c’est actuellement en marche mais sur les standards des pays les plus développés. Comme il n’exclut pas l’échec de sa stratégie - ce que lui annoncent d’ailleurs tous les oiseaux de mauvaise augure qui, n’ayant jamais eu le cran ou le goût de peser réellement sur les décisions, ne peuvent imaginer qu’il pourrait en être autrement - il ouvre la porte au Frexit.

Si j’ai bien compris Nicolas Dupont-Aignan, il est à peu près sur une ligne identique dans ce domaine : d’abord obtenir une modification fondamentale des rapports de force et sinon s’en aller.

Marine Le Pen ne pèse en réalité pas dans ce débat, la cohérence électorale de sa formation se faisant essentiellement sur les relents xénophobes qui pourrissent la société française.


Voir ce commentaire dans son contexte