Commentaire de Gilles Mérivac
sur Le mythe et la nécessité


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Gilles Mérivac Gilles Mérivac 26 mars 2017 09:53

Bonjour moderatus

Votre analogie avec les béquilles me paraît très pertinente, je pense que le rôle de notre cerveau ne se limite pas à réfléchir mais également à protéger l’individu.

Ce qui implique qu’il soit capable de donner des illusions à son possesseur, autrement dit de mentir, pour l’empêcher de déprimer. Je suis presque certain que dans des cas extrêmes, l’homme bascule dans la folie plutôt que d’affronter le désespoir.

Mais tout le monde a besoin de se raccrocher à un espoir, fut-il vain. Et notre intelligence est toujours là pour élaborer patiemment de nouvelles croyances et de nouveaux mythes. Le processus ne s’arrêtera qu’avec la fin de l’humanité.

Cordialement vôtre


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