La moindre des choses lorsque l’on supporte un candidat est d’examiner si son programme est réalisable ou pas !

Vous savez très bien que le programme de Mélenchon était totalement incompatible dans le cadre des traités européens. Quelle conclusion avez vous tirée de cette impossibilité ? Qu’il fallait modifier les traités européens. Jusqu’ici, j’ai tout juste Sparker, et ce n’est pas de l’incantation. 

Par conséquent, le plus gros travail qu’aurait dû réaliser les sympathisants de la FI était de savoir comment il était possible de modifier les traités. J’ai écrit un article la dessus, spécialement pour attirer l’attention des électeurs. Qu’observe t-on ? Que la stratégie de Mélenchon, pour modifier les traités, était de « désobéir » et d’établir « un rapport de force ». Il faut être particulièrement naïf pour croire à ces sornettes et vous Sparker, vous y avez crû. Vous avez refusé de vous pencher sur le processus nécessaire à la modification des traités. Une double unanimité d’une part et un processus extrêmement long, d’autre part. Mais ceci vous est passé dessus comme l’eau sur les plumes du canard.

Si je parle de la dette de la France c’est pour démontrer que la parole donnée ne peut pas être déniée dans le concert international. Cela serait si facile d’annuler la dette française de 2000 milliards d’euros en « désobéissant » en établissant un rapport de force avec les créanciers, anonymes de surcroît, de la France.

Le travail que vous deviez faire vous ne l’avez pas fait ! Vous avez eu peur de découvrir la vérité. Cela s’appelle de la dissonance cognitive

 Je dis et je répète qu’au delà du programme, très intéressant à mes yeux d’ailleurs, de Mélenchon, il fallait s’attarder sur sa faisabilité dans le contexte de l’Union européenne. Ce travail d’examen n’a pas été effectué et ne l’est toujours pas. Le programme de Mélenchon pourrait être illustré par la fable de La Fontaine « Perrette et le pot au lait ».