Commentaire de Jean J. MOUROT
sur La FNER (fédération des écoles rurales) : entre démagogie et irresponsabilité


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Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 6 mai 2017 19:23

Je jetai l’éponge, c’est du passé simple et cela se justifie ici.
Mais le patelin pommé.... Ce n’est pas un chou !

Dommage que l’auteur se contente de sa seule expérience en école rurale pour la décrédibiliser...
L’école à classe unique n’est pas la panacée mais elle n’est pas systématiquement l’horreur ici décrite. Et les écoles à deux classes (autrefois souvent des « postes doubles ») étaient souvent bien meilleures (conditions de vie, résultats) que les casernes pédagogiques urbaines ou périurbaines. La fuite vers le privé s’observe d’ailleurs autant en ville qu’en campagne. Le cas de la Bretagne est particulier, comme celui de la Vendée, où l’imprégnation catholique est très grande.

Évidemment, le jeune prof des écoles nourri au lait de l’Université est souvent mal préparé à se confronter aux classes rurales. Sa maîtrise universitaire ne lui est pas d’un grand secours et il est effectivement bien seul.
Ne devraient être nommés en classes rurales que ceux ou celles qui le souhaitent. Il est à craindre que, comme c’est le cas pour les médecins, ils ne soient guère nombreux dans ce cas.


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