Commentaire de Fergus
sur Beethoven et la 5e symphonie


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Fergus Fergus 5 juillet 2017 20:33

Bonsoir, laertes

En usant de telles formules, Hoffmann était dans l’air du temps en matière de critique musicale : on donnait alors assez peu dans la nuance, l’enthousiasme débordant pour une œuvre étant souvent compensé par les tirades féroces à l’encontre d’un autre opus.

Je ne crois pas que l’on puisse dire que Beethoven n’était pas un mélodiste. A cet égard, ses symphonies 6 et 7 démontrent qu’il avait de réelles et belles capacités dans ce domaine, même si sur ce plan Schubert - et bien entendu Haydn et Mozart - ont sans douté été plus inspirés que lui. Cela dit, il est vrai qu’il a échoué dans la création lyrique, ce qui n’a rien de surprenant : l’opéra fait appel aux sentiments, or Beethoven n’est jamais aussi créatif que dans l’épique.

Parler de Bach comme du grand mélodiste de la musique classique me surprend en revanche. Non qu’il ait été dépourvu de talents - voire de génie - en la matière, mais guère plus que ses contemporains Telemann et Vivaldi, le génial compositeur allemand ayant surtout marqué l’histoire de la musique par sa remarquable maîtrise de la construction musicale, à la rigueur toute scientifique.

Cela dit rassurez-vous, Bach fait évidemment de mon panthéon des grands hommes de la musique, au côté de ceux déjà cités dans ce commentaire.

 


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