Commentaire de Ar zen
sur La défaite du FN a-t-elle tué le débat sur l'euro ?


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Legestr glaz Ar zen 12 juillet 2017 08:36

@Vraidrapo


C’est le Français Michel Barnier qui est en charge, pour l’Union européenne, des négociations de sortie. Alors, s’il y a une seule voix à entendre et à écouter attentivement, c’est la sienne. Ce que rapportent les journaux, toutes les supputations, sont négligeables à côté des déclarations de Michel Barnier. Et que dit-il ? 

Mai 2017 : 

« Je ne suis pas un technocrate venu de Bruxelles. Je suis un politique, j’ai été élu pour la première fois dans une région très agricole [la Savoie]. Cette négociation sera très technique. Mais d’abord elle s’attachera à l’humain et à la politique », déclare celui qui fut ministre de l’agriculture, des affaires étrangères et des affaires européennes, depuis le comté de Monaghan.

12 juin 2017 :

« Je ne ferai pas de commentaire sur la situation politique interne au Royaume-Uni. Ce qui me préoccupe aujourd’hui, c’est le fait d’avoir le plus rapidement possible un partenaire pour négocier. Je souhaite vite commencer cette négociation et la réussir, et pour cela j’ai besoin d’une délégation britannique et d’un chef de délégation stable, responsable et mandaté. La décision du Royaume-Uni de quitter l’UE est une décision grave, il s’agit de la mettre en œuvre sans perdre de temps.

Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises : nous sommes prêts, nous pouvons commencer à discuter demain matin, cette semaine, le 19 juin, comme je l’avais proposé. La semaine prochaine, cela fera trois mois que l’article 50 a été activé. Nous devons travailler dans le cadre des délais fixés par les traités. »


18 juin 2017  :


Aujourd’hui chargé des négociations avec Londres, il ( Michel Barnier) réfute l’idée que l’UE imposerait son diktat. Il écarte toute idée de punition en ce qui concerne le règlement financier dont Londres devra s’acquitter, souhaitant simplement « solder les comptes » et faire respecter les engagements pris par Londres auprès de ses partenaires.


Bien évidemment, les médias dominants n’entrent jamais dans une analyse sérieuse de ce que seront les « négociations » entre l’UE et la GB. Ces médias n’ont qu’un but : faire peur concernant le Brexit, diffuser en permanence des éléments de sidération. Mais, de toute manière, au mois de mars 2019, l’affaire sera bâchée sauf si la GB accepte de poursuivre des négociations. C’est complètement stupide de penser que c’est l’UE qui dirige la manoeuvre. Il s’agit ni plus ni moins que de trouver des consensus dans différents domaines entre l’UE et la GB. L’UE, compte tenu du contenu de l’article 50 du TUE, n’a aucune possibilité d’imposer quoi que se soit à la GB. Mais les médias dominants mettent tout en oeuvre pour dissimuler cette vérité.


Et tous ceux qui pensent que l’article 50 est une contrainte pour le pays sortant, se mettent le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, comme le Pardem par exemple. N’est-ce pas Babelouest ? 





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