Commentaire de Christian Labrune
sur Adresse fraternelle aux Insoumis(es) #convention #franceinsoumise #fi
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Laulau
J’aimerais bien aussi que ce soit une plaisanterie, mais la réalité n’est pas du tout drôle. J’ai vu par hasard en direct il y a quelques jours le Mussolini de la France Soumise faire son numéro de music-hall, debout sur une petite estrade ronde, entouré de la masse de ses « fans », comme on dit. J’ai dû regarder ça trois ou quatre minutes, jusqu’à ce que la nausée me fasse appuyer sur la télécommande.
C’était d’une bêtise écoeurante. Le pire, ce n’est même pas le bonhomme, qui répète inlassablement le même sketch comme un vieil acteur ringard qui remettrait à demain depuis des années le moment de quitter les feux de la rampe. Quand l’on a entendu une fois, on connaît déjà par coeur son numéro. Non, le pire, c’est le troupeau des niais qui écoutent religieusement de telles insanités comme d’autres gâteux vont encore voir ces vieilles idoles cacochymes du rock qui les faisaient se trémousser à l’âge de la puberté. Quand j’étais jeune, on se moquait d’un Tino Rossi qui émoustillait encore des rombières qui avaient été jeunes dans les années 30. C’est exactement pareil.
D’un côté, un macronisme d’opérette, jeune et fringant, incompétent et ridicule à souhait, et de l’autre cette resucée des vieux totalitarismes fascisants avec leurs grosses ficelles à fanatiser les masses lorsqu’elle se montrent disposées à toutes les soumissions. La France est vraiment très malade.