Commentaire de njama
sur Les Balkans peuvent-ils échapper aux recommandations de Houellebecq ?
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Sur la responsabilité des dirigeants serbes, au départ l’armée de la RFS de Yougoslavie s’en prend aux sécessionnistes, et donc son intervention est revêtue d’une certaine légitimité nationale.
Remis dans le contexte du projet de construction €uropéenne, il fallait faire éclater le dernier « bastion communiste » qui
subsistait encore sur le continent pour étendre l’€urope vers l’est >
carte des États membres de l’UE en 1992
Les
histoires de rivalités ethniques (ou ethnico-religieuses) dans les
Balkans ont servi à cet objectif avec la bénédiction et le concours des US et des
€uropéistes.
Mur de Berlin, date de destruction : 9 novembre 1989
Le traité sur l’Union européenne (TUE) = traité de Maastricht, 7 février 1992
Éclatement de la fédération
Le
25 juin 1991, les républiques de Croatie et de Slovénie proclament leur
indépendance ; En janvier 1992, alors qu’un cessez-le-feu croato-serbe a
été conclu, la CEE et les États-Unis reconnaissent l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie.
L’ONU déploie une force d’interposition. En avril 1992, la communauté
internationale reconnaît l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine. La
Yougoslavie n’est plus constituée dans les faits que par la Serbie et le
Monténégro.
(notons que le sécessionnisme est à géométrie très variable, en fonction des intérêts politiques, on le voit bien avec la Crimée, avec les républiques de Donetsk et de Lougansk, ou la question kurde).