Commentaire de njama
sur Les Balkans peuvent-ils échapper aux recommandations de Houellebecq ?


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njama njama 28 novembre 2017 09:00

Sur la responsabilité des dirigeants serbes, au départ l’armée de la RFS de Yougoslavie s’en prend aux sécessionnistes, et donc son intervention est revêtue d’une certaine légitimité nationale.

Remis dans le contexte du projet de construction €uropéenne, il fallait faire éclater le dernier « bastion communiste » qui subsistait encore sur le continent pour étendre l’€urope vers l’est > carte des États membres de l’UE en 1992
Les histoires de rivalités ethniques (ou ethnico-religieuses) dans les Balkans ont servi à cet objectif avec la bénédiction et le concours des US et des €uropéistes.

Mur de Berlin, date de destruction : 9 novembre 1989

Le traité sur l’Union européenne (TUE) = traité de Maastricht, 7 février 1992

Éclatement de la fédération
Le 25 juin 1991, les républiques de Croatie et de Slovénie proclament leur indépendance ; En janvier 1992, alors qu’un cessez-le-feu croato-serbe a été conclu, la CEE et les États-Unis reconnaissent l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie. L’ONU déploie une force d’interposition. En avril 1992, la communauté internationale reconnaît l’indépendance de la Bosnie-Herzégovine. La Yougoslavie n’est plus constituée dans les faits que par la Serbie et le Monténégro.

(notons que le sécessionnisme est à géométrie très variable, en fonction des intérêts politiques, on le voit bien avec la Crimée, avec les républiques de Donetsk et de Lougansk, ou la question kurde).


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