Commentaire de Ciriaco
sur L'arme fatale du pervers narcissique : la communication harcelante (2/2)


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ciriaco Ciriaco 5 décembre 2017 00:20

@Philippe VERGNES
Si je peux me permettre, et si je ne me trompe pas, cette personne est venue sur un des mes articles évoquer son sentiment.


Pour en parler, et tenter de rejoindre votre article, je crois, d’expérience, qu’il y a une nuance importante à apporter, et le cas me semble à propos : il y a des gens qui ne sont pas dans des situations de souffrance et qui exerce sans cesse un pouvoir sur les autres. Chez ces personnes, ce qui contrarie leur pouvoir (une discussion, un argument simplement opposé) cause une tension qui les fait entrer dans les « modes » et les cercles vicieux destructeurs que vous décrivez. J’ai remarqué, je ne sais pas si c’est un hasard, qu’il s’agit souvent de personnes particulièrement intelligentes.

Je crois qu’il y a une différence à faire entre ces personnes (de mon expérience, c’est en fait assez rare, mais par contre extrêmement violent), et celles qui à un moment vont être blessées par une interprétation, blessure qui peut conduire à des rejets aussi radicaux.

On peut comprendre que l’intériorisation des éléments de langage dans une situation peut être très différente selon les personnes - surtout ceux de l’écrit, derrière un écran, quand les autres signaux de la communication sont totalement invisibles, surtout aussi quand les sujets abordés concernent rarement la pousse des fleurs dans les champs au printemps. On peut aussi ajouter qu’il y a parfois derrière ces écrans de véritables solitudes, des histoires personnelles fortes, marquées, qui sont pleinement engagées à mots couverts. Tout sauf des gens « vides ».

Je pense qu’il est cruel de socialiser autour de la personne que vous mentionnez sans qu’il ait la possibilité de répondre.

Sinon j’ai apprécié cet article plus que les autres de votre part, pour son caractère à mon sens plus prudent, plus clair, plus à portée. Au plaisir de vous lire sur cet élan.

Voir ce commentaire dans son contexte