Commentaire de JL
sur De Maïak à Fukushima


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Francis, agnotologue JL 6 décembre 2017 00:17

@Shawford
 
je regrette votre interprétation. Je suppose que vous n’avez pas saisi le sens de ma critique ni mon argumentaire de 21:08.
 
D’abord je persiste et signe : l’expression ’’double pensée’’ est une expression idiote dans les termes pour décrire ce qui est précisément la mise en œuvre d’un outil d’anéantissement de la pensée ; je parle ici de la novlangue.
 
« La guerre c’est la paix » n’est pas une double pensée, encore moins une pensée perverse : c’est une expression perverse qui vise à détruire la pensée. Nuance.
 
Mais surtout,, contrairement à ce que vous dites, je n’ai jamais soutenu que PV ait eu l’intention quelconque de considérer la pensée d’Orwell comme elle-même perverse. C’est absurde ! Je dis que quelqu’un qui ne connaitrait ni Orwell ni son œuvre, comprendrait qu’Orwell était une sorte de fou pervers.
 
Ma critique ne porte pas sur ce que PV pense d’Orwell, mais sur la façon dont il il l’exprime : son langage est approximatif qui sous un vernis outrageusement technique, n’évite ni les équivoques ni les à-peu-près du langage courant.
 

Et c’est aussi la critique que lui fait en creux Georges Gusdorf dont je vous rappelle les mots :
« En œuvrant sur les mots, on découvre les idées ; l’attention à la parole, par le souci d’éviter les équivoques et les à-peu-près du langage courant, est attention au réel et à soi-même. Le souci de l’expression juste se relie au souci de l’être juste : justesse et justice sont deux vertus apparentées. »
 
 
Pour le dire autrement, PV ne fait pas attention au réel. N’a-t-il pas déclaré à Djam, je cite : ’’Hooo... pas de souci pour moi pour les fautes... je suis une catastrophe de ce côté-là. Je ne fais pas souvent l’effort de me relire. ’’ ?!
 
 


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