Commentaire de kalachnikov
sur Johnny Hallyday, le retour de l'enfant prodige : veau gras et célébration


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kalachnikov kalachnikov 7 décembre 2017 23:16

@ Uleski

Pour rester avec Nietzsche, que dire à l’homme du ressentiment sinon ’tu peux cracher, tu peux même rire mais tu le dois à ton étoile’ ? Et force est d’admettre que Johnny H. avait une belle étoile, une étoile chaude, positive. C’est pourquoi il fût aimé et même pris en exemple et pourquoi, ce qui est rare ne pouvant revenir qu’à des hommes rares, il fût gratifié pour cela. Voilà : il y a le chariot de l’Histoire qui passe et Johnny, incarnation de la Volonté, est cette Histoire ; et il y a le reste, les autres, qui commentent la poussière que fait le chariot en passant.

Un zombie ne peut comprendre Johnny, la masturbation de l’intellect ne mène nulle part, la rationalisation/catégorisation relève de l’inepte. Ce que le fan de johnny aime en lui, ce n’est pas ses chansons qui seraient pourraves et pas assez doctes, non ce qu’il aime en lui, c’est l’animal intérieur, vivant, qui a survécu par on ne sait quel mystère à l’abattage qui les châtre tous. Johnny est plus proche de Rimbaud que n’importe quel lettré cadavéreux parce que Johnny est intact ...lui aussi !

Celle-là est pour arthes ; l’auteur et Johnny étaient très liés. j’aurais pu mettre ’la quête’ aussi, qu’il reprit. Suivre l’étoile.


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