@Le421
En aucun cas Van Gogh n’est un psychopathe. Un psychotique, oui, sans doute. Mais par des crises passagères, et des moments d’angoisse profonde, qui se centralisent. D’autre part il a bien un bon penchant avec l’absinthe, et c’est peut être bien pour ça qu’il est parti de Paris, allant en Provence pour se ressourcer. La plupart du temps, dans ses moments d’équilibre, il donnera une impression très favorable, qui convaincra ses différents employeurs. La belle soeur sera très impressionné par lui, s’attendant à quelqu’un de vraiment paumé. Mais Vincent, par son itinéraire, par sa capacité à se remettre en question, à s’installer dans différents pays, Angleterre, Belgique, France, et par sa capacité d’écrire et de convaincre un auditoire montre qu’il est quelqu’un d’exceptionnel. Hors cela, tout peintre évolue, de Picasso à Monet, et les évolutions picturales de Van Gogh n’ont vraiment rien d’étonnant....Je vous recommande « l’enterrement dans les blés », de Viviane Forrester, celle qui écrivit « l’horreur économique ». Elle positionne assez bien le peintre, sa famille,sa trajectoire dans son époque, la reliant à une expérience pour elle traumatisante : Il est né jour pour jour un an plus tard qu’un nourrisson mort né dont il porte le même prénom.