Commentaire de Philippe VERGNES
sur Nommer la perversion dans une société néolibérale déshumanisée


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Philippe VERGNES 9 janvier 2018 23:29

@ Gollum,


Je comprends bien ce que vous dites même si de mon côté mon approche est essentiellement psychologique. Je m’intéresse à la mythologie et au symbolisme au travers de certains auteurs qui ont étudié ces disciplines, mais je n’ai pas encore suffisamment de culture sur le sujet pour me forger ma propre opinion. De fait, j’apprécie de vous lire. Cependant, d’un point de vue psychologique, j’en arrive également aux mêmes conclusions le Mal originel est partie intégrante du Bien originel. Cela se comprends lorsque l’on essaie d’adopter un point de vue plus « holistique » comme celui d’entrevoir le fait que nous puissions servir une conscience universelle par exemple. Dans cette perspective, on peut comprendre le mal comme un fervent moteur de notre évolution sachant que l’homme est par nature paresseuse et qu’il a tendance à s’endormir sur ses lauriers. Il aime donc se faire peur en flirtant avec les limites.

De fait, comme le disait Stephan Sweig : « Puisque la violence réapparaît à chaque époque sous de nouvelles formes, il faut constamment reprendre la lutte contre elle. »

Voir ce commentaire dans son contexte