Commentaire de Hervé Hum
sur Le Triangle de Karpman
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Je lirai plus tard votre article, pour l’instant, je vais juste répondre à votre dernière question
J’ai répondu à votre question de savoir qui dénie l’autre en écrivant
"De toute évidence, c’est toujours celui qui dénie. Celui qui est dénié réagit à l’autre, s’il ne supporte pas ce dénie, alors en toute logique, il peut tourner ce déni en haine, mais s’il fait avec, non.«
et vous m’avez alors répondu
»Donc selon vous, les riches haïraient les pauvres ?
Voilà
qui est en contradiction avec ma définition de la haine : « sentiment
que l’on éprouve à l’encontre d’une personne que l’on juge responsable
de nos souffrances’’ A ma connaissance, les riches ne souffrent pas."
Votre définition n’est pas en contradiction avec la mienne, sauf que vous parlez d’une situation présente, active, alors que la haine peut aussi porter sur une situation passé dont on accepte pas la réalité des faits.
Est ce qu’on peut prêter au riche du déni envers les pauvres ?On peut penser celui de leur accorder une valeur humaine égale à la leur. Mais c’est plutôt du mépris, sauf lorsque le déni de reconnaître le pauvre en tant que personne humaine à part entière devient obsessionnel. Dans ce cas là extrême, le riche peut effectivement juger le pauvre responsable de sa souffrance.
Bref,sauf exception, je ne vois pas de dénie de la part du riche envers le pauvre, mais du mépris ou de la pitié, sans plus