Commentaire de Hervé Hum
sur Le Triangle de Karpman


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Hervé Hum Hervé Hum 11 janvier 2018 09:39

votre article est de toute évidence une sorte de règlement de compte avec PV

Dans le triangle, j’aurai mis « dominant »ou « chef » à la place de « droit », ceci, parce que si le mot est compris comme « droiture », alors, il s’applique aussi au sauveur et à la victime.

Si maintenant, il est compris comme celui réclamant le droit, alors, là aussi c’est faux. Le dominant tient son droit de l’accomplissement supposé de son devoir. Celui du chef qui doit prendre les décisions et guider ceux qui sont sous sa coupe contre les danger extérieurs (inventé si nécessaire). La différence entre le persécuteur et la victime, c’est que le premier impose, la seconde mendie le droit découlant du devoir accomplit.

Sauf que lorsque le devoir domine le droit, il n’a pas d’obligation à suivre le droit. A contrario, lorsque le droit domine le devoir, il n’implique pas de devoir correspondant. La victime, par définition, se situe toujours du mauvais coté !

 Quant à l’analyse, votre résumé est peut être un peu trop réducteur, car sinon, je la trouve trop simpliste. Mais je ne vais pas me lancer dans le sujet, j’en ait un autre plus urgent et qui donne la clé pour une analyse complexe et surtout, pour confondre la perversion du système actuel.

Perso, ce n’est pas l’’existence des pervers qui me pose problème, mais la perversion des idées, car c’est cette dernière qui permet d’avoir une société qui pousse les gens à êtres pervers.

Si les idées peuvent être perverties au point où nous pouvons le constater, c’est que les fondements logiques sur lequel repose le cogito actuel humain, sont eux mêmes biaisés.

C’est ce que montre le dernier article que j’ai écris « petite analyse du mécanisme confusionnel »

Bon, je n’ai pas publié les deux autres parties... La dernière montre que tout le monde ou presque, utilise le déni comme moyen de défense,donc, que le principe du déni n’est pas l’apanage du pervers, mais propre au cogito humain.

Je commence l’article ainsi

"la confusion est soit une technique élaborée méthodiquement quand elle consiste à manipuler les esprits ou cogitos, soit involontairement quand il s’agit de soutenir une idée en dépit de ses contradictions internes, voire de son irrationalité. Autrement dit, la confusion existe de manière « naturelle » dans le cerveau humain et lui est spécifique, c’est-à-dire, que si nous devions suivre strictement la logique des règles que l’on s’est données, nous devrions renoncer à nos pulsions, nos désirs les plus profondément ancrés en nous même, où l’idée d’abandon, du « lâcher prise » nous est insupportable. Raison pour laquelle le cerveau humain à mis en place les artifices de la confusion, dont la dissociation des relations causales ou dissociation cognitive (1) fait partie intégrante en tant que méthode (son explication fera l’objet de la partie trois et est le moyen par excellence du confusionnisme), afin de lui permettre d’assouvir ses désirs les plus puissants, sans paraître renoncer à sa propre morale ou éthique qui lui serait contraire. Du moins et il faut insister sur cette distinction, lorsque la personne en question se veut honnête, sincère, car sinon, le confusionnisme est une technique élaborée de manière consciente."

Ici, confusion est l’outil de la perversion, qui fonctionne autant vis à vis de soi même (donc, où on est son propre persécuteur) que vis à vis d’autrui.


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