Commentaire de Philippe VERGNES
sur Psychanalyse : Les silences héroïques de Josef Breuer


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Philippe VERGNES 17 janvier 2018 12:15

@ Pierre Laroche,


Nous sommes bien d’accord sur la question de la figure d’attachement essentielle au développement du sentiment de sécurité du bébé. Base sécure indispensable tout au long de la vie.

Sur le rapport de l’ONED qui date de 2010 (de mémoire), je ne l’ai cité dans mon article que pour resituer certaines évolutions théoriques dans leur contexte historique alors que les travaux de John Bowlby arrivent seulement aujourd’hui en France. La critique de ce rapport ne m’intéressait donc pas en la circonstance bien qu’elle soit certainement nécessaire (je n’en doute pas, mais là n’était pas mon but).

Peut-être ai-je oublié de le préciser, mais il y a pour moi psychanalyse et psychanalyse, l’une dogmatique qui se refuse de voir les dénis que Freud à introduit dans toute sa théorie, et l’autre qui tente, tant bien que mal, d’éclairer ces dénis pour sortir la psychanalyse de la fange dans laquelle elle s’est embourbée pour n’avoir pas su faire face aux dénis freudiens.

Vous vous doutez bien qu’il s’agit pour moi de défendre cette seconde psychanalyse qui sait faire face au déni de réalité de la première. Je note d’ailleurs dans que le lien que vous me communiquez cite les travaux de la psychanalyste Christiane Olivier que je plussoie ++++++++++... etc. Si vous ne connaissez pas, je vous en conseille vivement la lecture. J’ai particulièrement aimé Les enfants de Jocaste : l’empreinte de la mère. Cela change un peu des fadaises freudiennes sans pour autant jeter le bébé et l’eau du bain avec. smiley

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