@Abdelkarim Chankou

Je connais la situation au Maroc.

Je ne connais pas bien la situation en Tunisie ou en Algérie (un peu quand même car les médias Marocains aiment bien mettre le doigt ou ca fait mal)

Donc pas mal de choses doivent être nuancées dans vos propos.

Un élève marocain ne choisit pas sa première langue : c’est l’arabe littéraire qui est imposé, alors que chez lui il parle berbère, en darija, et même chez certaines familles en Français, voire en espagnol dans la région d’Ifni.

Sur les dernières campagnes d’alphabétisation, le désir des « analphabètes » étaient d’être alphabétisés en Français, et pas en arabe.

La procédure d’obtention du visa se « complexifie » dans les consulats Français... sauf que des consulats Français il y en à Rabat, Casablanca, Fès, Tanger, Agadir et Marrakech (6 représentations, RU :4, USA : 2 DE : 3). C’est donc facile d’accès et les documents officiels marocains étant en bilingues Français, ils ne nécessitent pas d’être traduits ce qui évite une démarche couteuse.

En plus tout le monde connaît les astuces des visas « agricoles » par exemple ou « de travail ».

Sur certains réseaux sociaux il y a des annonces très claires de certaines entreprises : « venez en France, on s’occupe des formalités... » 

Personne n’est dupe de la situation : les marocains éduqués savent bien que les victoires du PJD aux élections pèsent sur l’image du Maroc, comme l’élection de Trump pèse sur l’image des USA.
C’est aussi à cause de l’islamisation que les entreprises, les touristes tournent les talons.

A noter que Trump a annoncé la fin du regroupement familiale et de la green card : les jeunes veulent peut être aller aux USA, mais les USA n’en veulent pas.

Ce qui est sûr... c’est que la démarche de Macron en Tunisie est une démarche intelligente.
Plutôt que de gindre sur la « concurrence déloyale » de l’Allemagne dont le modèle économique fonctionne grâce à la main d’œuvre des pays de l’Est (mais qui est profitable aux uns comme aux autres) , il serait tout à fait opportun que la France reproduise un modèle identique avec la main d’œuvre du Maghreb, au Maghreb.

Sachant que si nous avons une langue en commune, par contre la culture qualité n’es pas partagée.