Commentaire de JC_Lavau
sur Henri Salvador, la bonne humeur dans un siècle noir
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Il était une fois, dans la jungle terRrible, un enfant d’éléphant, d’une insatiable curiosité...
Notre enfant d’éléphant, d’une insatiable curiosité, suivant sa troupe à travers la jungle terRrible, avise un animal étrange, rampant sur le sol de la jungle terRrible. Dans son insatiable curiosité, il s’écarte de la sente, et l’interroge poliment :
- Bonjour ! Qui tu es, toi ?
- Ssss ! Je suis le serpent !
- Mais comment fais pour avancer ? Tu n’as pas de pattes.
- Je me débrouille sans pattes. Tu vois, je rampe, et ça va très bien.
- Ah ? Merci !
Et
l’enfant d’éléphant se hâte de rejoindre sa troupe de grands éléphants.
On a beau être d’une insatiable curiosité, on n’en est pas moins petit,
dans la jungle terRrible.
Dans son insatiable curiosité, il se ravise, et revient vers le serpent :
- Excuse-moi, je n’ai pas compris. Comment fais-tu pour manger ? Tu n’as pas de trompe.
- Je n’ai pas besoin de trompe. J’ouvre ma gueule toute grande, et j’avale un oeuf, voilà !
- Ah bon ! Merci !
Un temps. L’enfant d’éléphant observe longuement la reptation du serpent, et pose une troisième question :
- Mais comment fais-tu pour te reproduire ? Tu n’as pas de couilles !
- Je n’en ai pas besoin. Je ponds des oeufs, et ça marche très bien comme ça !
- Tiens ? Curieux... Merci !
Et l’enfant d’éléphant se hâte de reprendre la sente qui sent bon le passage des éléphants à travers la jungle terRrible. Il se ravise à nouveau et revient vers le serpent :
- Attends
! Tu rampes, tu as une grande gueule, et tu n’as pas de couilles. Tu ne
serais pas inspecteur de l’Education Nationale, toi ?