Commentaire de velosolex
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velosolex velosolex 19 mars 2018 14:11

On ne se retrouve jamais dans les mots de la clinique, car cela est souvent confiscatoire de notre existence. Une forme de réduction insupportable. Où est la poésie bordel ?...Il nous semblait que les fées et les monstres avaient une autre allure, sous d’autres adjectifs que ceux d’hystériques, de paranos, de pervers et d’hallucinés. Rendez nous notre peau d’âne, que nous nous cachions dessous. Laissez nous courir dans la forêt, éperdus, à la recherche de la maison des sept nains. 

Chaque histoire est unique, comme chaque chat, chaton, si mignon, qui joue avec une souris. Mais le réel est têtu ! Il y a bien pourtant une nature du pervers comme il y a une nature du chat. 
Comment arriver à se passer des chats ?  
Ils ne sont pas toujours comme cela. Et puis leur fourrure est si belle. Un être est multiforme, et nos inclinaisons sont compliquées. 
Seules nos expériences nous guident, parfois. Et nous font éviter les coups de griffe. Petite bête qui ne cherche qu’à jouer.
Ecrire est une sorte d’auto analyse, qui laisse une trace, qui nous fait du bien. Vouloir publier est une autre affaire. Elle nous met dans un état d’attente de nouveau au monde ! C’est à dire qu’elle nous fait passer de la satisfaction à la souffrance. Et à quoi bon, en effet, de se battre pour finir comme Romain Gary, qui chercha dans un double fond, le fantôme qui continuait à exister en lui. 
Cultivons notre jardin, comme disait Voltaire qui écrivait, et avait du bon sens. 
Mais je préfère Rousseau quand même. A cause de ses mémoires. 

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