Commentaire de Xenozoid
sur Endogène, le mot de la semaine
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En 1729, le français Dortous de Mairan démontre le
caractère endogène du rythme circadien chez Mimosa pudica. Même placée
dans l’obscurité totale, cette plante continue d’ouvrir et de fermer sa
fleur en accord avec le cycle jour/nuit. Les recherches se poursuivent
et le terme « circadien » est inventé en 1959 par l’américain Franz
Halberg, qui pose les bases de la chronobiologie : l’étude des rythmes
du vivant.
Les études menées dans ce domaine ont démontré que,
dans chaque être vivant, une partie des gènes est exprimée de façon
périodique. D’un gène à l’autre, le rythme d’expression peut être
différent. Cette expression cyclique entraîne la régulation de nombreux
paramètres physiologiques tels que l’éveil et le métabolisme. Le
principal rythme observé est le rythme circadien, correspondant aux 24
heures de cycle jour/nuit. Il a été démontré que ce rythme est régulé de
façon endogène par un certain nombre de gènes « horloge ». L’exposition à
la lumière du soleil joue cependant aussi un rôle et permet de
réinitialiser les gènes horloge lorsque le rythme circadien est décalé
par rapport au cycle jour/nuit. Cette propriété permet par exemple de
s’adapter au décalage horaire après un long voyage (voir BE Etats-Unis
229 : "Rythmes biologiques et cognition : molécule miracle et vols longs
courrier" [1]). La perturbation de ce rythme (due à de longs voyages ou
à des contraintes de travail, par exemple) génère un stress pouvant
provoquer insomnie et dépression chez l’être humain.
Des résultats inattendus concernant les cycles des moules
Les membres du programme de biologie marine environnementale de l’USC
s’intéressent à Mytilus californianus afin de découvrir les stratégies
de survie développées par cette espèce. Cette moule se développe en
effet au niveau de l’estran (la zone située entre les niveaux de la mer à
marée haute et à marée basse) et subit par conséquent des variations
radicales de son environnement
je comprend mieux les moules,maintenant