Nous allons frapper dans les 48 heures.... nous allons frapper bientôt.... nous allons peut-être frapper bientôt ou plus tard ......  

Que signifient ces tergiversations ?

* Naturellement une évaluation militaire est nécessaire. Si cela prend du temps, c’est que la situation n’est pas évidente. On voit combien on s’est éloigné du cas libyen notamment.

* il est évident que le vaste éventail de représailles fait réfléchir. 

* Etant donné les capacités de défense aérienne russes et même syrienne, les frappes de missiles doivent être lancées depuis des sous marins ou du fin fond de la méditerranée par rapport aux cibles. Le problème est que l’adversaire le sait... 

* Les dégâts causés par les représailles doivent être limités, sinon c’est est fini de l’idée de la suprématie militaire des USA...  

On peut aligner encore d’autres arguments... En acceptant la venue d’expert de l’OPWC à DOUMA le gouvernement syrien a ouvert la porte à une sortie qui ménage les susceptibilités. Mais un geste de folie n’est pas exclure malheureusement