@olivier cabanel

Dans l’idéal, on devrait alors interdire immédiatement l’automobile et le chauffage à combustion, à cause des polluants toxiques. Lorsqu’il existe une alternative directe, comme ce fut le cas du fréon, l’interdiction peut être rapide et totale. Dans le cas du glyphosate, les « pratiques » alternatives ne sont pas immédiates (investissement de matériel pour traitement mécanique du sol par exemple), une « désescalade » progressive s’avère donc nécessaire (jusqu’à un plancher, pas forcément égal à zéro, c’est la concentration qui fait le danger). Le faire de manière concertée dans le cadre du marché unique parait logique, sinon, encore une fois on se heurte aux problèmes d’importer une pollution que l’on refuse dans sa propre production, et éventuellement de disparaitre du marché du fait de concurrence plus productive comme c’est le cas pour certains produits. Du reste, même dans cinq ans, on importera certainement depuis l’extérieur de l’UE des produits de pays ayant maintenu l’usage de pesticides interdits dans l’Union.