Commentaire de Claude Simon
sur Les clés du bolchevisme néo-libéral


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Tzecoatl Claude Simon 6 août 2018 11:29

Au moins, la présente tribune de notre pathocratie capitaliste aurait le don d’être clair.


Cela fait quelques années que cette perspective de nos inébranlables zélites m’a tout d’abord inquiété, puis permis de mener quelques réflexions, que je vous livre ici.

Tout ce que je peux constater, c’est qu’il s’agit bien de remettre en question les fondements des valeurs politiques sans toucher aux intérêts de nos pathocrates, dont l’objection est de réaliser de nouveaux colifichets afin de propager le chaos parmi les masses laborieuses.

Synthétisons rapidement leur point de vue.96% de la masse monétaire n’a pas de contrepartie réelle, leur conférant un pouvoir d’achat énorme sur les autres 4%, ce qui assure leur domination, ou plutôt l’usurpation de valeur que cela incarne.50% de l’économie, d’après une rapide estimation, sont des produits de consommation de masse à destination des masses afin d’y semer l’auto-destruction et le chaos.

L’argent-dette, qui a été le principal vecteur d’une mondialisation délirante, a fondamentalement gaspillé les ressources. La concurrence entre tout les peuples a permis de disséminer les sites de productions sur toute la planète, puisqu’ils souhaitent casser le lien entre production et consommation, d’après vous.

La mode est au protectionnisme, impulsé par Trump. Mais c’est loin d’être le système monétaire le plus efficace en écologie.Perdurer dans la fable du multiplicateur de crédits source d’argent-dette nous permet logiquement de vivre à crédit des ressources disponibles sur une planète.

Dès lors, notre économie ne sait plus valoriser ce qui peut être utile (Comme par exemple recycler des ressources, mais uniquement ce qui est rentable. .

On pourra bien vous accorder qu’Internet n’est qu’un outil de surveillance de masse, et de manipulation de masse. Mais cela reste du domaine, souvent puéril, de l’affect, de la suggestion.
Une surveillance de masse, certes, à ceci près qu’elle est bijective. Et il me semble qu’elle est surtout efficiente dans une société puritaine, et plus récemment virtualisée, où l’image et la réputation dominent sur la compétence et l’honneur.

Mais ramené en France, j’aurais plutôt une lecture libérale des faits. A savoir que l’état Providence permet d’assujettir beaucoup de dépendants sociaux au fait du Prince.

Bref, votre tribune se résumerait à préparer le peuple à être le cocu, puisqu’à vous lire d’article en article, le pire n’est que la seule option. Et je ne suis pas persuadé que le présent paradigme entrevu soit une feuille de route sans heurts. Il a besoin d’un peu de résistance intellectuelle.

« Il aurait fallu pour ce faire que la gouvernance de ces derniers soit purement technique et non soumise aux aléas des affects ou de la politique »

Si nous sommes dans la voie sans issue de vous décrivez, il me semble effectivement que seule la technique peut nous en sortir, malgré la nouvelle esbrouffe dantesque annoncée dont Avox est un lieu de dénonciation.
Et puis, j’ai beau regarder le sujet de la raréfaction des ressources, je n’y vois en fait que la prolongation de choix techniques désuets devenus monstrueux au seul profit des zélites, de vouloir s’aveugler sur les solutions de rechange évidentes, de choix dantesques d’inefficience au motif du profit, bref, de l’artefact à la mode pour asseoir la domination de nos pathocrates sur les esprits des masses.

Oh, on peut leur faire confiance, ils savent changer de braquet, investir dans d’autres technologies plus porteuses, utiles, mais aussi plus légères (de détournement de l’attention).

Mais ce changement de paradigme technique permet au moins à JR Simon, à l’heure où le pétrole de Dallas se faire rare, hélas, d’étaler une prose intellectuellement salace afin d’impressionner les gogos, toujours nombreux.
Mais, je vous rassure, vous n’êtes qu’un virus parmi d’autres du marketage des cerveaux (pour s’exprimer en termes pseudo-lobacewzkiens).

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