Commentaire de Hervé Hum
sur La nouvelle économie-politique américaine, vers un monde tripolaire ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 25 août 2018 16:12
Il y a une contradiction fondamentale dans ce que tu écris, le fait qu’on ne peut à la fois soutenir la main mise de l’économie mondiale par des intérêts privés et en même temps, continuer à parler de politique internationales entre Etats, sous entendant la soumission des intérêts privés à l’idéal nationaliste, sans lequel on ne peut parler de politique d’Etat.

L’un est nécessairement au service de l’autre et s’il y a collusion, alors, cela peut signifier qu’une seule chose, que l’intérêt privé des propriétaires de l’économie domine les politiques nationales.

Où donc, il faut distinguer les pays où l’idéal nationaliste domine ses oligarques et les pays où c’est l’inverse, mais où on ne peut absolument pas faire l’amalgame sous peine de ne plus rien comprendre.

Comprendre donc que lorsque tu parles de la politique d’un pays, tu parle d’un pays où les oligarques sont soumis aux politiciens nationalistes. C’est supposément le cas des pays du BRICS en opposition des occidentaux.

Mais comme la condition de survie du système capitaliste repose exclusivement sur la compétition, c’est à dire, la guerre permanente entre les citoyens de tous pays, qu’elle soit réelle ou faussée étant accessoire, au final, les deux jouent la même partition, visant effectivement à diviser le monde en deux pôles faussement opposés.

Et c’est bien là le pire, c’est que peu importe qu’il y ait complot, collusion ou non, les rivalités peuvent êtres vrai et le sont pour beaucoup d’entre eux, l’essentiel est qu’il y ait rivalité pour permettre le maintient de l’état d’urgence permanent, seul moyen de soumettre les populations à la dictature de l’élite dirigeante.


Ce que Orwell décrit très bien avec son livre 1984.



Voir ce commentaire dans son contexte