Commentaire de Renaud Bouchard
sur « Doigt dans le cul », « Fist Fucking » : La lettre ouverte décapante de Michel Onfray à « Manu » Macron


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 5 octobre 2018 11:47
@Clocel@Parlier

« Omnia vincit amor et nos cedamus amori » (Virgile, Bucoliques X, 69)

Vous avez raison.

"Le respect n’est pas un dû, il se suscite, il ne peut donc être exigé a priori.
Macron ne se contente pas de brader le pays, d’aliéner son peuple, il faut encore qu’il nous humilie, la revanche des collabos qu’il représente doit être terrible..« 

Pour reprendre une expression qui trouve sa source chez une spécialiste de la communication qui s’agite dans l’entourage de l’intéressé, je dirais : »Le Jupiter, il est dead « .

M.Onfray est donc passé de l’autre côté du miroir.
Le dépit amoureux ? Je ne sais.
Du ressentiment ? L’explication est plausible.
Un signal d’alarme pour crucifier l’intéresser avec des clous nickelés ? Assurément.

Toujours est-il qu’il a quand même eu le courage de dire et d’écrire quelques vérités plus que sensées et qu’il n’appartient qu’à celui auxquelles elles sont destinées de ramener à leur plus simple expression :

- en répondant de manière précise aux questions précises qui lui sont posées
- en permettant à son contradicteur de reprendre ses cours qui sont de qualité, s’il le souhaite
- en cessant de galvauder et avilir la fonction présidentielle qu’il est supposé incarner
- en y mettant fin avant que les gens le prennent au mot pour »venir le chercher« .

Le climat politique est devenu singulièrement électrique.
La France est fatiguée du style »racaillou(x)" (jolie expression copyright V. Parlier)

Ce n’est donc pas sans raison que les gens réagissent comme le fait aujourd’hui cette plume acérée que représente M. Onfray dans un pamphlet qui restera sans doute, malgré la crudité de son style, même s’il se veut être le miroir de l’image que M. Macron a cru vouloir donner de lui-même, volontairement (ce qui est inepte) ou involontairement (et alors là la Médecine ne peut plus rien).

Cordialement,
Renaud Bouchard


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