Commentaire de Cateaufoncel3
sur L'horloge irrémédiablement déglinguée du Président


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Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 5 octobre 2018 14:07

@Christian Labrune

"N’importe quel individu muni d’un minimum de bon sens comprendra… »

 C’est aussi ce que je me dis. Mais ici le bon sens est trop évident… Et nous ne sommes pas en présence de primitifs incapables d’aligner deux idées l’une derrière l’autre…

« … cependant qu’on voyait là la préfiguration de ce qui arrivera n’importe où lorsque des groupuscules islamistes à la botte des Frères pourront enrégimenter et fanatiser des populations arriérées."

 Je ne crois pas non plus qu’ils se vautrent dans le déni de réalité et la dissonance cognitive. En revanche, je suis presque sûr - et ça expliquerait l’apparemment incompréhensible -, qu’ils multiplient les rituels de conjuration pour que rien ne pète pendant leur mandature.

 Me revient subitement en mémoire, le premier paragraphe du discours d’Enoch Powell, dit « des fleuves de sang », prononcé le 20 avril 1968

 « La fonction suprême de l’homme d’état est de protéger la société de malheurs prévisibles. Il rencontre dans cette tâche des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. L’un d’entre eux est qu’il est d’évidence impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : à chaque étape de la progression d’un danger supposé, le doute et le débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire. Ces dangers sont en outre l’objet de bien peu d’attention en comparaison des problèmes quotidiens, qui sont eux incontestables et pressants  : d’où l’irrésistible tentation pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de l’avenir. Par-dessus tout, nous avons également tendance à confondre la prédiction d’un problème avec son origine, ou même avec le fauteur de trouble. Nous aimons à penser : « Si seulement personne n’en parlait, sans doute rien de tout cela n’arriverait… »


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