jeudi 4 octobre 2018 - par Renaud Bouchard

L’horloge irrémédiablement déglinguée du Président

 

"Qui le croirait ! On dit qu'irrités contre l'heure,
De nouveaus Josués au pied de chaque tour,
Tiraient sur les cadrans pour arrêter le jour
"

Walter Benjamin, "Le concept d'Histoire" in Oeuvres, Paris, Folio, p. 440

 

« Aujourd’hui on vit côte à côte... Je crains que demain on vive face à face »

Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, 3 octobre 2018

 

En renonçant à son poste de ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb a réellement crevé l’abcès et ouvert la véritable crise politique et institutionnelle qui couvait depuis la vénéneuse « affaire Benalla » au sein de la Macronie.

M. Collomb a en effet littéralement tiré sur le cadran, cassant de fait les rouages déjà sérieusement détraqués et déglingués de l’horloge présidentielle.

Peu importent les motivations et convenances politiques ou personnelles qui ont conduit l’intéressé à quitter ses fonctions après quinze mois d’activité.

Au moment, jour anniversaire où l’on rappelle avec beaucoup de discrétion le 60ème anniversaire de la Constitution de la Cinquième République, le temps est venu de réaliser que les institutions sont solides lorsque les hommes qui les incarnent et les font fonctionner le sont aussi.

Tel n’est manifestement pas le cas avec l’équipe gouvernementale actuelle et il est particulièrement anormal que dans un pays tel que la France la défaillance humaine du Pouvoir dont on constate les flottements comme les dérives depuis un bon moment ait pu conduire à la vacance du portefeuille régalien que représente celui du ministère de l’Intérieur.

 

I- M. Collomb a tiré dans l’horloge et laissé un message

 

M. Collomb apparaîtra très probablement dans les prochaines semaines comme celui qui aura initié le prochain remaniement gouvernemental en imprimant une toute autre orientation au quinquennat de M. Macron, une orientation que le chef de l'Etat aura du mal à reprendre en main.

Chacun va en effet désormais très vite comprendre que dans un pays tel que la France, ce que l’on appelle « l’Intérieur » représente un pouvoir avec lequel aussi bien le chef de l’Etat que le Premier ministre et le gouvernement tout entier doivent fonctionner en complète harmonie.

Un rouage se grippe ou fait défaut et c’est l’horloge entière qui se détraque.

Dans le cas qui nous préoccupe la déglingue du mécanisme était déjà à l’œuvre depuis un bon moment et la situation nouvellement créée pose un très sérieux problème.

 

M. Collomb est parti en délivrant un message qui représente tout à la fois un constat et un programme.

Il a tout simplement et clairement pointé une situation devenue ingérable faute de volonté et d'orientation politique claire.

Il a montré l'impérieuse nécessité et l'urgence de changer de cap et d'éteindre l'incendie qui couve pour tenter de préserver la paix sociale déjà très sérieusement mise à mal sinon particulièrement esquintée.

« Aujourd’hui on vit côte à côte... Je crains que demain on vive face à face »

Juste avant cette phrase, l'ex-locataire de la place Beauvau a dressé un tableau sombre de certains quartiers.

"La situation est très dégradée et le terme de reconquête républicaine prend dans ces quartiers tout son sens…"

"Aujourd'hui, c'est plutôt la loi du plus fort qui s'impose, des narcotrafiquants, des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République", a-t-il déclaré.

 

https://www.cnews.fr/videos/france/2018-10-03/gerard-collomb-aujourdhui-vit-cote-cote-je-crains-que-demain-vive-face-face

On comprend qu'en écoutant pareille déclaration le Premier ministre soit demeuré sur sa réserve.

Non seulement un ministre d"Etat s'en va en déclarant tout simplement que la politique du gouvernement qu'il quitte va dans le mur, mais il en pointe les causes en laissant une feuille de route parfaitement balisée à son successeur.

Il a tout simplement et très clairement pointé l'échec des processus dits "d'intégration", de "vivre ensemble", tous concepts et mantras qui ne sont que les voiles en lambeaux désormais incapables de masquer la montée en puissance des communautarismes ethniques et confessionnels - désignant nommément l'islamisme radical - et l'existence d'une réelle appartheid.

Il a montré que la République était menacée par un ensauvagement et une criminalité construites sur une économie parallèle qui conduisaient à la sécession de zones entières devenues "hors-droit".

Il a donc parlé de reconquête républicaine.

 

II- La sécurité de la Nation et de l'Etat

 

On ne le sait peut-être pas mais il se trouve que chaque jour, ce sont près de 250 000 personnels composant les forces de sécurité de l’État qui agissent pour sécuriser les Français et le territoire national. Qu’ils soient policiers ou gendarmes nationaux, ils ont tous à cœur de remplir leurs missions : protéger nos concitoyens, vous, nous, vos familles, vos amis, vos invités, ceux qui visitent notre pays, y travaillent et y vivent, en s'efforçant d'être au plus près du terrain, mais ausside lutter contre la menace terroriste qui demeure une réalité à laquelle ils sont confrontés en permanence.

Ils ne sont les seuls à exercer dans le domaine de la sécurité et de la sûreté. En effet, près de 21 500 policiers municipaux et plus de 165 000 agents privés de sécurité ont rejoint ce secteur. On peut ainsi légitimement compter plus de 430 000 personnels qui sont mobilisés pour assurer des fonctions de sécurité.

S’agissant de cette autre force qui comprend près de 98 000 hommes et femmes placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, la Gendarmerie nationale est une institution militaire garante de la sécurité et de la paix de nos concitoyens comme de la protection de leurs biens.

Elle assure des missions de police judiciaire, d'assistance à personnes, de maintien de l’ordre et participe à la défense de la Nation, y compris sur les théâtres d'opérations extérieures.

Consacrant une partie de leur vie à ces missions nobles, en tout temps et en tout lieu, en métropole ou en outre-mer comme à l’étranger, les gendarmes, on le sait, répondent présents, avec sang-froid et humanité, face aux drames de la vie.

Riche de son expérience et s’adaptant à l’évolution de la société, cette institution pluriséculaire s’appuie sur la polyvalence des compétences de ses personnels et leur professionnalisme pour sécuriser la population, les territoires et les flux de toute nature de sa zone de responsabilité.

On peut ainsi comprendre au regard des éléments précités ce que peut représenter l’exercice de la fonction qui incombera au remplacement de M. Collomb.

Si certains noms circulent, le choix qui sera effectué aura à répondre à une fiche de poste assez précise.

 

III- Un choix et une fonction spécifiques

 

- Le prochain ministre de l’Intérieur, j’évoque ici un dirigeant de l’Etat qui ne sera pas un affidé ou l’ombre d’une supposée majorité politique, et encore moins une « créature » gouvernementale, devra être un personnage carré (homme ou femme), solide, exprimant une personnalité manifeste, empreinte d’une autorité indiscutable, inspirant confiance à ceux qui sauront pouvoir compter sur lui et peur à ceux qui comprendront, sans doute un peu tard, que la sécurité et la sûreté des biens et des personnes, la paix civile, le respect des libertés publiques et la solidité de l’Etat sont des réalités indiscutables.

- Le prochain ministre de l’Intérieur devra très vite mobiliser finances et moyens techniques pour s’entourer d’hommes sûrs de pouvoir compter sur une chaîne de commandement solide et fiable, du gardien de la paix au préfet, comprenant que la présence et la force de la République auront à cœur de permettre aux citoyens d’avoir confiance et de pouvoir compter sur l’intégrité, le dévouement, l’engagement et les capacités réelles de la Police et de la Gendarmerie.

- Le prochain ministre de l’Intérieur sera celui qui saura éliminer les bandes criminelles qui prospèrent sur les économies parallèles des trafics nationaux et internationaux (drogue, armes, contrefaçon, corruption) et qui œuvrent quotidiennement à la sécession et au contrôle de quartiers entiers dans près de 751 zones dites de « non-droit » ou « zones urbaines sensibles » (ZUS), identifiées et répertoriés comme telles rues par rues, mais aussi par acteurs et complices, familles par familles.

https://sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/

https://www.contribuables.org/2017/02/xavier-raufer-la-criminalite-dans-les-quartiers-de-la-politique-de-la-ville-va-nous-exploser-a-la-figure-video/

- Le prochain ministre de l’Intérieur sera surtout celui qui saura reprendre en main les dérives des « cultes sensibles » et mettre un terme et un coup d'arrêt définitif aux errements, complicités et compromissions permettant l’installation sur le territoire de la République de pouvoirs confessionnels susceptibles de monter en régime et en visibilité pour s’installer très prochainement à tous les échelons de la vie électorale et citoyenne, subvertissant de la sorte le tissu politique et citoyen actuel.

https://www.challenges.fr/france/les-visees-turques-sur-les-musulmans-en-france_568445

Le prochain ministre de l’Intérieur sera celui qui aura une connaissance pointue des implications réelles sur l’ensemble du territoire et une vision prospective de tous ces renseignements de très grande qualité que l’on trouve par exemple dans les rapports de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration), de l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale), rapports sur la criminalité en France.

Est-il besoin de préciser que la mission cardinale à laquelle devra s’atteler le prochain ministre de l’Intérieur sera celle de la maîtrise complète de ces quatre boutefeux que représentent l’immigration, le confessionnalisme, les communautarismes et le terrorisme ?

Nous en reparlerons très vite.

 

Sources :

https://moggolospolemistisvalkaniosagrotisoklonos.wordpress.com/2010/01/27/walter-benjamin-sur-le-concept-d%E2%80%99histoire/#_ftn1

Walter Benjamin, Sur le Concept d’Histoire, Über den Begriff der Geschichte (1940-1942)

XV

Les classes révolutionnaires, au moment de l’action, ont conscience de faire éclater le continuum de l’histoire. La Grande révolution introduisit un nouveau calendrier. Le jour qui inaugure un calendrier nouveau fonctionne comme un accélérateur historique. Et c’est au fond le même jour qui revient sans cesse sous la forme des jours de fête, qui sont des jours de commémoration. Les calendriers ne mesurent donc pas le temps comme le font les horloges. Ils sont les monuments d’une conscience historique dont toute trace semble avoir disparu en Europe depuis cent ans, et qui transparaît encore dans un épisode de la révolution de juillet. Au soir du premier jour de combat, on vit en plusieurs endroits de Paris, au même moment et sans concertation, des gens tirer sur les horloges. Un témoin oculaire, qui devait peut-être sa clairvoyance au hasard de la rime, écrivit alors : « Qui le croirait ! On dit qu’irrités contre l’heure, De nouveaux Josués, au pied de chaque tour.Tiraient sur les cadrans pour arrêter le jour. »

N.d.T. : Ce texte, publié par l’Institut de recherches sociales après la mort de Benjamin (Los Angeles, 1942), a été rédigé dans les premiers mois de 1940. Il reprend et développe des idées autour desquelles la réflexion de l’auteur tournait depuis plusieurs années, comme le montrent les passages repris de l’étude sur Fuchs. Une version française, due à Benjamin lui-même, figure dans le volume des Écrits français (Paris, Gallimard, 1991, p. 331 sqq.)

https://www.cnews.fr/videos/france/2018-10-03/gerard-collomb-aujourdhui-vit-cote-cote-je-crains-que-demain-vive-face-face

https://sig.ville.gouv.fr/atlas/ZUS/

https://www.contribuables.org/2017/02/xavier-raufer-la-criminalite-dans-les-quartiers-de-la-politique-de-la-ville-va-nous-exploser-a-la-figure-video/

https://www.challenges.fr/france/les-visees-turques-sur-les-musulmans-en-france_568445

https://inhesj.fr/ondrp/publications/rapport-annuel

https://www.interieur.gouv.fr/Publications/Rapports-de-l-IGA/Rapports-recents

https://www.interieur.gouv.fr/Publications/Rapports-de-l-IGPN

https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2018/09/rapport_de_mme_alice_thourot_et_m._jean-michel_fauvergue_deputes_-_dun_continuum_de_securite_vers_une_securite_globale_-_11.09.2018.pdf



33 réactions


  • aimable 4 octobre 2018 16:18

    Collomb a bien résumé mais a mon sens il aurait du dire , avec deux culture antinomiques hier nous n’avons pu vivre ensemble, aujourd’hui nous vivons côte a côte, demain nous serons face a face et après demain ?


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 4 octobre 2018 19:28
      @aimable

      M.Collomb a bien résumé, dites-vous, mais a votre sens il aurait dû dire qu’ avec deux cultures antinomiques hier nous n’avons pu vivre ensemble, aujourd’hui nous vivons côte a côte, demain nous serons face a face et après demain ?

      Je vous réponds.

      Nous sommes déjà face à face dans beaucoup de domaines.

      Les heurts et les étincelles sont quotidiens.Ils concernent des populations très bien identifiées.

      Reprise en main des institutions ( Intérieur, Justice, Education nationale) et des menaces extérieurs et intérieures (immigration, terrorisme, délinquance) et vous verrez que tout reviendra très vite sur les rails.

      La reconquête de ce que l’on a quand même été conduit à appeler « territoires perdus de la République » mais qui n’est constitué que de centaines de zones sensibles est tout à fait envisageable pour peu que nous le décidions et nous en donnions la peine.

      Il est encore temps d’éviter le « après demain » et de désamorcer ceci qui, malheureusement, constitue une dystopie reposant sur des faits réels.


    • mmbbb 4 octobre 2018 20:38

      @aimable j habite a cote de Lyon Il est assez apprécier dans sa ville . Collomb est il naif a ce point ? Il baigne dans la politique depuis des decennies , N a t il pas percu la personnalité de Macron ? il s est engage durant sa campagne . Collomb devrait changer de metier Quoi qu il en soit Macron est entre dans la trilogie des presidents qui ont abaisse la fonction presidentille Sarko Holl Macron Belle image de notre pays a l etranger et degradation de son image en france il doive s amuser comme des fous dans les banlieues


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 4 octobre 2018 22:03
      @mmbbb

      Bonsoir.

      Vous écrivez, je vous cite : "Quoi qu il en soit Macron est entré dans la trilogie des présidents qui ont abaissé la fonction présidentielle Sarko Holl Macron.Belle image de notre pays à l’étranger et dégradation de son image en France .Ils doivent s’amuser comme des fous dans les banlieues !« 

      Mais vous avez amplement raison.

      Ils s’amusent comme des fous et se paient bien évidemment la tête d’un personnage qui leur a fourni une occasion en or de jouer au »Boloss« .

      Les réseaux sociaux sont chauffés à blanc avec la diffusion du »selfie« et du »doigt" devenu internationalement célèbre.Chacun appréciera la tête de niais de l’intéressé au milieu des deux héros qui ne se rendent même plus compte de la réalité d’une fonction.Rien de surprenant quand on est incapable de représenter ladite fonction.

      Lisez l’excellent papier de D. Desgouilles sur Causeur :https://www.causeur.fr/demission-collomb-philippe-macron-155021
      La démission rocambolesque de Gérard Collomb vient d’enterrer le corps encore chaud de Jupiter. Démis de toute onction, Emmanuel Macron n’est plus qu’un directeur général à la tête d’une start-up, dont les actionnaires majoritaires pourraient bien finir par lui demander des comptes. 

      Jupiter est passé de vie à trépas cet été. Nous l’avions acté fin août, faisant le bilan de cette affaire Benalla que les thuriféraires du nouveau monde macronien persistaient à comparer à une tempête dans un verre d’eau. Nous lui prévoyions une rentrée difficile. Elle s’avère catastrophique.

      Les conséquences du papillon Benalla

      Tous les Français ont pu voir Alexandre Benalla, rasé de près, bon pied bon œil, « se payer la fiole » des sénateurs, pour reprendre l’expression de l’élu socialiste bourguignon, Jérôme Durain, avant qu’on retrouve des vieilles photos, pas si vieilles photos, de sa jeunesse, osant un selfie avec « gun » pointé sur la tempe d’une jeune femme. On a aussi retrouvé sa trace à Londres en compagnie du sulfureux Alexandre Djouhri. Mais après tout, peu importe le sort de Benalla aujourd’hui. Ce qui importe ici, c’est ce que cela a révélé d’Emmanuel Macron.

      Comme le battement de l’aile d’un papillon peut provoquer une réaction en chaîne faisant basculer le cours de l’histoire, la gestion présidentielle de l’affaire Benalla a des conséquences qu’on mesure encore aujourd’hui. On pourra nommer cela « l’effet tempête dans un verre d’eau ». Les études d’opinion sont formelles : le président n’a pas « pris le toboggan », il a emprunté la piste olympique de bobsleigh.

      Nicolas Hulot aurait-il pu démissionner dans les conditions ubuesques qui ont été les siennes, sans le retrait du masque jupitérien ? Le doute est permis. Gérard Collomb aurait-il traité Emmanuel Macron comme il l’a fait depuis quinze jours, sans cette affaire estivale ? Cette fois-ci, pas de place pour le doute. Deux ministres d’Etat ont quitté le navire en un mois, piétinant l’autorité présidentielle, réduisant à néant les prétentions de demeurer en toute circonstance « le maître des horloges », expression qu’on ne pourra plus désormais entendre sans pouffer pour qualifier le président de la République.

      Macron assume

      Le pire, c’est qu’il semble s’y être résigné lui-même. Emmanuel Macron paraît avoir complètement pris acte que le manteau jupitérien n’était pas fait pour lui et décidé de se cantonner à la posture du directeur général de la start-up France. Ce DG si moderne qui, un jour secoue un jeune horticulteur et l’enjoint à traverser la rue pour trouver du boulot et qui, en visite aux Antilles, parle sur un ton similaire à un braqueur à peine sorti de prison, et se retrouve photographié avec lui dans une situation peu gaullo-mitterrandienne.

      A lire aussi : Macron aux Antilles : juste un doigt ?

      L’organisation de la communication élyséenne a d’ailleurs été complètement repensée début septembre. On a écarté le principal tenant de la posture jupitérienne, coupable d’être allé lire devant les caméras le texte désastreux qu’on avait écrit pour lui. Le conseiller spécial Ismaël Emelien, dont le rôle dans l’affaire Benalla reste à éclaircir, a désormais les mains libres pour imposer sa vision « moderne » de la geste présidentielle, délestée de toutes ces évocations historiques ringardes.

      Edouard Philippe assure l’intérim, mais de qui ?

      La sortie de Gérard Collomb n’a pas seulement constitué une preuve supplémentaire de la perte de maîtrise de son propre agenda par Emmanuel Macron. Elle a offert deux autres enseignements.

      Le premier, c’est qu’un proche parmi les proches du chef de l’Etat, l’un des premiers à avoir cru à son destin présidentiel, se trouve le premier à manifester son désamour. Et à le manifester de manière spectaculaire aux yeux de la France entière, révélant davantage la nudité du roi.

      Le second, c’est que cet affaiblissement patent de l’Elysée est en passe de redistribuer les rapports de force au sein de l’exécutif. Edouard Philippe n’est-il pas aujourd’hui en possession des « clefs du camion » ? Pendant l’affaire Benalla, il a été le seul à tenir la baraque dignement au sein de la Macronie. La semaine dernière, il était plutôt à son avantage lors de la rentrée de l’Emission politique sur France 2, jouant finement la défense et le match nul face à Laurent Wauquiez, ce qui, compte tenu du contexte, apparaissait comme un résultat flatteur. Mardi, il affirmait son autorité, et inhabituellement sa mauvaise humeur, alors qu’on l’interrogeait sur le vrai-faux départ de Gérard Collomb. Mercredi matin, il organisait une passation de pouvoir glaciale avec le ministre démissionnaire Place Beauvau.

      Les éléments de langage s’adaptant avec les saisons, la « tempête dans un verre d’eau » a été remplacée par « pas de crise politique », expression répétée comme un mantra par les chevau-légers macronistes. Crise politique, donc ? Très probablement. Assistera-t-on à une capitulation de l’Elysée face au regain d’autorité de Matignon ? Ou serons-nous témoins d’une confrontation entre les deux têtes de l’exécutif avec les clefs du camion pour enjeu ? L’identité du prochain ministre de l’Intérieur constituera sans doute un début


  • Christian Labrune Christian Labrune 4 octobre 2018 16:38
    @Renaud Bouchard

    Vous me semblez bien optimiste lorsque vous définissez les qualités d’un éventuel futur ministre de l’Intérieur. A supposer qu’’il existât quelqu’un de suffisamment téméraire (ou masochiste) pour succéder à l’actuel, son action serait nécessairement entravée par un « état » désormais désemparé et tout à fait impuissant, qui s’est dès longtemps condamné à subir le cours des choses sans se donner les moyens de réagir.

    Ce qui risque d’arriver prochainement dans les banlieues sera sans commune mesure avec les événements de 2005. On aura connu l’état d’urgence, mais il me semble bien qu’on est désormais EN MARCHE vers l’état de siège.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 4 octobre 2018 17:15

      @Christian Labrune


      Le mieux serait que ce soit le ministre des Armées. Mais même avec un casque et des bandes molletières, cette pauvre Parly n’aurait pas le profil.

    • rogal 4 octobre 2018 18:09
      @Cateaufoncel3
      Sauf s’il lui prenait l’envie de prouver qu’une femme peut faire aussi bien qu’un homme ; ou même mieux (c’est-à-dire pire).

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 4 octobre 2018 18:32
      @rogal

      Bonsoir.et merci pour votre visite.

      « Sauf s’il lui prenait l’envie de prouver qu’une femme peut faire aussi bien qu’un homme ; ou même mieux (c’est-à-dire pire). »

      Que voulez-vous dire ou à qui pensez-vous ?

      RB

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 4 octobre 2018 18:38
      @Cateaufoncel3

      Madame Parly, je ne crois pas.

      Je ne la connais d’ailleurs pas.

      Je vois en revanche deux généraux qui seraient techniquement capables de prendre en main la situation de manière efficace.
      Encore faudrait-il qu’ils en aient l’autorisation.

      L’armée étant légaliste il ne se passera rien, sauf coup dur toujours possible et circonstances exceptionnelles.
      Le mieux serait d’agir préventivement, en toute légalité.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 4 octobre 2018 19:12
      @Renaud Bouchard

      « Je ne la connais d’ailleurs pas. »

      Et bien, elle est ministre désarmée...

      Qu’est-ce que je raconte, moi ? Des Armées


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 4 octobre 2018 19:13

      .@Christian Labrune"Vous me semblez bien optimiste lorsque vous définissez les qualités d’un éventuel futur ministre de l’Intérieur.« - Je me reconnais assez bien dans ce profil. »A supposer qu’’il existât quelqu’un de suffisamment téméraire (ou masochiste) pour succéder à l’actuel, son action serait nécessairement entravée par un « Etat » désormais désemparé et tout à fait impuissant, qui s’est dès longtemps condamné à subir le cours des choses sans se donner les moyens de réagir."-Nul besoin d’être téméraire ou masochiste. Réaliste et volontaire suffisent amplement.L’action mise en place supposerait très vite le recours à des mesures qui seraient parfaitement comprises dès lors qu’elles seraient expliquées et encadrées dans des règles légales qui existent déjà.« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. [alinéa 2 :] Il en informe la nation par un message. [alinéa 3 :] Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet. [alinéa 4 :] Le Parlement se réunit de plein droit. [alinéa 5 :] L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels ». 3L’inclusion de l’article 16 dans la Constitution de 1958 résulte de la volonté du général de Gaulle et trouve son origine la plus directe dans le discours de Bayeux du 16 juin 1946. La conception du général de Gaulle quant aux attributions du chef de l’État en temps de crise y est ainsi exprimée : « à lui, s’il devait arriver que la patrie fût en péril, le devoir d’être garant de l’indépendance nationale et des traités conclus par la France »Vous aurez compris que du ministre de l’Intérieur à celui des Armées et au Garde des Sceaux ministre de la Justice, l’unité de commandement serait par essence opérationnelle.Il n’y auarait pas d’entrave car les esprits tièdes, réticents ou opposés à la n« cessité de prendre toutes mesures utjiles seraient alors écartés.la »Ce qui risque d’arriver prochainement dans les banlieues sera sans commune mesure avec les événements de 2005. On aura connu l’état d’urgence, mais il me semble bien qu’on est désormais EN MARCHE vers l’état de siège.".Comme vous le savez il existe un degré intermédiaire qui est l’état dit d’exception.

      L’état de siège, lui,  est un dispositif juridique généralement mis en œuvre par le gouvernement en cas de péril imminent (insurrection armée ou invasion étrangère) pour la nation.

      Il comprend plusieurs dispositions :

      • l’armée remplace la police pour la sécurité publique ;
      • certaines libertés de l’État de droit (circulation, manifestation, expression) sont fortement restreintes ;
      • les médias sont contrôlés ;
      • un couvre-feu entre en vigueur sur le territoire concerné par l’état de siège ;
      • la mobilisation nationale peut être décidée ;
      • les tribunaux civils sont remplacés par des tribunaux militaires ;
      • la surveillance de la population est accrue.
      Tout cela est déjà prêt.

      Le fait que vous ayez entendu parler de l’opération « Ronces » ou des études conduites par un chercheur tel que M. Hacène Belmessous ne relève pas du hasard.

      Je rappellerai que dans une démocratie, ce n’est pas à l’armée d’assurer la fonction de maintien de l’ordre, quels que soient les paramètres spécifiques à notre époque. Rien ne justifie en effet ce retour de l’armée comme acteur sur le territoire national, même si certains brandissent la menace que la France est au bord de l’explosion.Cette pensée à malgré tout évolué, comme doctrine et comme expérience.

      Je suis cependant plus que certains qu’il existe des décisions simples à prendre qui permettront utilement d’éviter que la France ne devienne un théâtre d’opérations.

      Il s’agit de décisions et de mesures préventives.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 00:03
      Je rappellerai que dans une démocratie, ce n’est pas à l’armée d’assurer la fonction de maintien de l’ordre, quels que soient les paramètres spécifiques à notre époque.
      .............................................................
      @Renaud Bouchard

      Je ne tiens pas plus que vous à voir une parenthèse militaire, pourtant prévue par la constitution, s’instituer, comme la dictature dans la Rome d’avant l’Empire, dans l’histoire de notre cinquième république. Mais tout donne à penser que si la situation devenait très violente dans des territoires perdus où elle est déjà d’une gravité extrême depuis tant d’années, ce ne sont pas nos actuels politiciens qui sauraient y faire face. Le seul effort dont ils se soient révélés capables, c’est celui de s’obstiner à refuser de voir ce qu’ils ont sous les yeux et de croiser les doigts en espérant que rien de trop grave ne survienne avant la fin de leur mandat. Si le pauvre Collomb, qui connaît mieux que quiconque une situation des plus délétères, a fini par démissionner, c’est parce qu’il vit dans une trouille permanente depuis qu’il est ministre. 

      Les « décisions simples à prendre », il y a longtemps qu’elles auraient dû intervenir. On aurait dû en particulier, dès le lendemain des présidentielles, dissoudre l’UOIF des Frères musulmans, et fermer toutes les mosquées salafistes. Or, 90% des musulmans avaient voté pour Macron, et c’est un électorat qu’il ménage parce qu’il n’a évidemment pas la carrure d’un homme d’état capable de s’affranchir des considérations électoralistes. Forcé de faire quelque chose quand les circonstances l’exigeront, il réagira à tort et à travers comme il le fait depuis le début. Désormais, le pire me paraît donc à peu près certain.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 5 octobre 2018 00:14
      @Renaud Bouchard

      "Je rappellerai que dans une démocratie, ce n’est pas à l’armée d’assurer la fonction de maintien de l’ordre, quels que soient les paramètres spécifiques à notre époque."

      Quand les kalachnikov remonteront des sous-sols, Pinot et Cruchot ne seront ni équipés ni entrainés pour ça.

      Quant au GIGN et au RAID, leurs effectifs seront dérisoires face à une insurrection généralisée des banlieues.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 5 octobre 2018 00:17
      @Renaud Bouchard


      « ...mesures qui seraient parfaitement comprises dès lors qu’elles seraient expliquées et encadrées... »

      Comprises sauf par ceux qu’on a laissé tout faire, et qui ne comprendront pas pourquoi ce n’est plus cas.

    • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 13:26
      Quand les kalachnikov remonteront des sous-sols, Pinot et Cruchot ne seront ni équipés ni entrainés pour ça.
      ................................................................
      @Cateaufoncel3

      Macron, le lendemain des manifestations qui avaient résulté, au sud d’Israël, du déplacement de l’ambassade des Etats-Unis, pour complaire à son électorat islamo-fascisé avait cru bon, scandaleusement, de juger « odieuse » la répression israélienne. N’importe quel individu muni d’un minimum de bon sens comprendra cependant qu’on voyait là la préfiguration de ce qui arrivera n’importe où lorsque des groupuscules islamistes à la botte des Frères pourront enrégimenter et fanatiser des populations arriérées. La barrière de sécurité israélienne est en pleine campagne, quasi rectiligne ; elle est donc relativement facile à défendre. En revanche, ce qui se passera à la frontière des territoires perdus sera d’une tout autre nature.

      Les imbéciles -et même Merkel, s’il faut en croire ses déclarations d’hier - paraissent croire encore que les soulèvements populaires et les attentats en Israël sont la conséquence de je ne sais quelle « occupation » alors qu’ils obéissent d’une manière quasi automatique et programmée à la logique très particulière de l’islam radical. Nous avons eu plus d’attentats et d’exécutions massives en Europe ces dernières années, à cause des islamistes, qu’il n’y en a aura eu en Israël. Serait-ce à cause d’une quelconque « occupation » ? Nous avons certes des territoires « occupés » , ce sont les territoires qu’on dit « perdus ». Selon toute logique, nos crétins de l’extrême gauche, soutenus au besoin par le révisionnisme historique de l’UNESCO (la « conscience » de l’ONU selon le pauvre Macron) finiront par nous expliquer que ces territoires appartiennent de tout temps et de plein droit à nos « Palestiniens » locaux et qu’il n’y aurait plus d’autre solution désormais que deux états pour deux peuples. Collomb, dans les déclarations qui ont suivi sa démission, semble l’avoir quand même très bien compris. 

      Quand la reconquista, en Europe, qui devient urgente et nécessaire, aura commencé, on finira peut-être par comprendre un peu mieux la nature des problèmes qui divisent l’Orient compliqué.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 5 octobre 2018 14:07

      @Christian Labrune

      "N’importe quel individu muni d’un minimum de bon sens comprendra… »

       C’est aussi ce que je me dis. Mais ici le bon sens est trop évident… Et nous ne sommes pas en présence de primitifs incapables d’aligner deux idées l’une derrière l’autre…

      « … cependant qu’on voyait là la préfiguration de ce qui arrivera n’importe où lorsque des groupuscules islamistes à la botte des Frères pourront enrégimenter et fanatiser des populations arriérées."

       Je ne crois pas non plus qu’ils se vautrent dans le déni de réalité et la dissonance cognitive. En revanche, je suis presque sûr - et ça expliquerait l’apparemment incompréhensible -, qu’ils multiplient les rituels de conjuration pour que rien ne pète pendant leur mandature.

       Me revient subitement en mémoire, le premier paragraphe du discours d’Enoch Powell, dit « des fleuves de sang », prononcé le 20 avril 1968

       « La fonction suprême de l’homme d’état est de protéger la société de malheurs prévisibles. Il rencontre dans cette tâche des obstacles profondément ancrés dans la nature humaine. L’un d’entre eux est qu’il est d’évidence impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : à chaque étape de la progression d’un danger supposé, le doute et le débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire. Ces dangers sont en outre l’objet de bien peu d’attention en comparaison des problèmes quotidiens, qui sont eux incontestables et pressants  : d’où l’irrésistible tentation pour toute politique de se préoccuper du présent immédiat au détriment de l’avenir. Par-dessus tout, nous avons également tendance à confondre la prédiction d’un problème avec son origine, ou même avec le fauteur de trouble. Nous aimons à penser : « Si seulement personne n’en parlait, sans doute rien de tout cela n’arriverait… »


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 14:37
      L’un d’entre eux est qu’il est d’évidence impossible de démontrer la réalité d’un péril avant qu’il ne survienne : à chaque étape de la progression d’un danger supposé, le doute et le débat sont possibles sur son caractère réel ou imaginaire.
      ..........................................................
      @Cateaufoncel3

      Cette analyse psychologique n’est pas sans pertinence, mais il me semble qu’elle ne peut valoir que pour le citoyen ordinaire médiocrement cultivé, médiocrement instruit de la situation politique nationale et internationale à un moment donné, travaillé par les avis contradictoires et mal ficelés qui lui sont donnés quotidiennement par les media. La situation de l’homme politique est tout autre.

      Il n’est pas concevable qu’un décideur, dans la situation actuelle, ne connaisse pas les théories de Hassan al-Banna, celles de Sayiied Qutb qui les radicalise et dont le massacre du Bataclan était la plus parfaite illustration. Il n’est pas possible non plus que les chefs des gouvernements européens ignorent ce qui se passe en Iran, et ne sachent pas qu’ils sont en train de soutenir de la manière la plus pernicieuse un régime islamo-nazi qui veut la peau de l’Occident civilisé.

      A la citation que vous produisez, j’opposerai la phrase bien connue de Winston Churchill : « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. »

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 5 octobre 2018 17:09
      @Christian Labrune

      Enoch Powell était un grand leader conservateur et il fut question de lui pour succéder à Edward Heath avant que Margaret Thatcher ne fût désignée. Ce qu’il exprimait au début du Discours des fleuves de sang, c’est la position de l’homme d’Etat qui doit anticiper des malheurs auxquels l’opinion publique ne croit pas.

      "Il n’est pas concevable qu’un décideur, dans la situation actuelle, ne connaisse pas les théories de Hassan al-Banna, celles de Sayiied Qutb qui les radicalise et dont le massacre du Bataclan était la plus parfaite illustration.« 

      Pour moi, c’est non seulement concevable, mais c’est quasiment certain. Moi-même, je ne connais pas ces théories, et je n’en vois pas d’application pratique dans le débat ou dans la polémique. Citer un auteur comme ceux-là vous expose à la question létale d’un contradicteur : »Vous lisez l’arabe ?`"

    • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 23:28
      Citer un auteur comme ceux-là vous expose à la question létale d’un contradicteur : »Vous lisez l’arabe ?`« 
      --------------------------------------------------------
      @Cateaufoncel3

      Pas besoin de lire l’arabe pour les connaître ! Le bouquin Prophète et Pharaon de Gilles Kepel doit dater à peu près du milieu des années 80, et tout cela s’y trouve très parfaitement résumé. Dans Jihad, expansion et déclin de l’islamisme, paru au début de ce siècle, le même auteur qui entend, lui, parfaitement l’arabe, décrit minutieusement le développement des moindres ramifications de l’idéologie jihadiste. Il s’est beaucoup mordu les doigts, à l’époque des grands attentats, d’avoir parlé d’un »déclin« , mais son erreur, qui est celle d’un homme plus averti que quiconque, devrait nous inquiéter plutôt que nous faire rigoler.

      J’ajouterai que si on ne connaît pas »l’oeuvre« du mufti nazi de Jérusalem, qui a été minutieusement étudiée, en particulier par Matthias Küntzel (Jihad et haine des Juifs), on ne risque pas de comprendre grand chose à l’actuel terrorisme palestinien. Cette »ignorance« serait donc ce qui peut expliquer les déclarations particulièrement imbéciles de Macron, de Merkel, ou de Moghérini ? Mais peuvent-ils être ignorants à ce point ? J’en doute fortement.
       
      vous parlez de la »position de l’homme d’état qui doit anticiper des malheurs auxquels l’opinion publique ne croit pas". On ne pourrait le plaindre, ce pauvre homme, qu’à condition qu’il fasse tout pour alerter l’opinion, mais ceux que nous voyons actuellement, particulièrement sur la question des banlieues, mais aussi bien sur celle de l’Iran, feraient plutôt tout ce qu’ils peuvent, en mentant comme des arracheurs de dents, pour berner leurs concitoyens. C’est Münich éternellement recommencé.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 6 octobre 2018 00:26

      @Christian Labrune

      @Christian Labrune

       « … on ne risque pas de comprendre grand chose à l’actuel terrorisme palestinien. »

       Pour mon petit combat personnel, il me suffit de savoir que le Coran est incompatible avec la Constitution française, avec les lois de la République et avec la Déclaration des droits de l’homme. Personne ne peut me reprendre là-dessus.

      Personne ne peut me reprendre non plus lorsque je fais l’énumération suivante : Ils ne mangent pas comme nous, ils ne boivent pas comme nous, ils ne jouent pas comme nous, ils ne traitent pas leur(s) femme(s) et leur filles comme nous traitons les nôtres, ils n’ont pas les mêmes codes sociaux que nous, ils ne veulent pas être enterrés dans les mêmes cimetières que nous, et ils considèrent comme répugnant le meilleur ami du koufar.

      Le plus forcené des défenseurs de l’Islam n’a rien à reprendre sur ce que j’affirme, j’évite ainsi les polémiques stériles et chronophages, et c’est exactement ce dont j’ai besoin. Non pas pour gagner, mais pour qu’on me lâche la grappe, qu’on soit musulman ou islamophile.

      Voilà pour le premier point. Pour le second, je cite Colin Powell qui s’exprimait, en 1968, dans l’optique de son accession au poste de premier ministre. Dans son (célèbre) discours, il mettait en garde ses concitoyens contre l’immigration en provenance du Commonwealth. Il n’y a donc rien à lui reprocher sur ce qu’il a fait, ou pas, pour alerter l’opinion.

       Extraits :

       «  Sur la lancée actuelle, dans 15 ou 20 ans, il y aura en Grande-Bretagne, en comptant les descendants, 3,5 millions d’immigrés du Commonwealth. »

       « Dans toute l’Angleterre, des régions entières, des villes, des quartiers, seront entièrement peuplés par des populations immigrées ou d’origine immigrée. »

      «  Il est à peine concevable qu’en ce moment même, rien qu’à Wolverhampton, entre 20 et 30 enfants immigrés supplémentaires arrivent chaque semaine de l’étranger, soit 15 à 20 familles supplémentaires dans 10 ou 20 ans.  »

      Il avait bon, là, le pauvre ?


      P.S. - Il avait aussi mener une campagne électorale sur le thème « Si tu veux que ton voisin soit nègre, vote travailliste »



    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 6 octobre 2018 00:28
      @Christian Labrune


      « ...je cite Enoch Powell qui s’exprimait... »

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 octobre 2018 10:46
      @Christian Labrune

      Bonjour et merci pour votre commentaire auquel je réponds (/) tardivement, ce dont je vous prie de m’excuser.

      /Il est exact que tout donne à penser que si la situation devenait très violente dans des territoires perdus où elle est déjà d’une gravité extrême depuis tant d’années, ce ne sont pas nos actuels politiciens qui sauraient y faire face. Le seul effort dont ils se soient révélés capables, c’est celui de s’obstiner à refuser de voir ce qu’ils ont sous les yeux et de croiser les doigts en espérant que rien de trop grave ne survienne avant la fin de leur mandat. Si le pauvre Collomb, qui connaît mieux que quiconque une situation des plus délétères, a fini par démissionner, c’est parce qu’il vit dans une trouille permanente depuis qu’il est ministre.

      //Poste difficile, certes, mais qui l’est d’autant plus et devient chaque jour plus difficile à occuper lorsque l’on ne passe pas la paille de fer là où elle doit l’être en prenant les mesures utiles : éradication des bandes criminelles par le moyen d’arrestations efficaces, discrètes des meneurs, lesquels sont parfaitement identifiés.

      Pour le reste des techniques à utiliser, cela fera l’objet d’autres développements.Il n’en demeure pas moins que certaines décisions devront être prises, comme celles qui ne l’ont pas été, que vous exposez très clairement et auxquelles je souscris pleinement.Les « décisions simples à prendre », il y a longtemps qu’elles auraient dû intervenir, effectivement !On aurait dû en particulier, dès le lendemain des présidentielles, dissoudre l’UOIF des Frères musulmans, et fermer toutes les mosquées salafistes.

      Or, 90% des musulmans avaient voté pour Macron, et c’est un électorat qu’il ménage parce qu’il n’a évidemment pas la carrure d’un homme d’état capable de s’affranchir des considérations électoralistes. Forcé de faire quelque chose quand les circonstances l’exigeront, il réagira à tort et à travers comme il le fait depuis le début. Désormais, le pire me paraît donc à peu près certain

      .///Je partage d’autant plus votre analyse que cet électorat se retournera contre le « pigeon » qui lui aura permis de monter dans la vie politique en s’infiltrant dans tous les rouages électoraux comme il l’a déjà fait en intégrant le PS et en se servant de ce parti comme marche-pied.

      Les prochaines listes électorales à venir verront des candidatures identiques à celles que l’on a vu fleurir en Belgique, par exemple, avec une façon très particulière de vivre et revisiter la démocratie locale.C’est dire que des pistes telles que suggérées par le dernier rapport ( il y en a trois) publié en septembre 2018 par la l’Institut Montaigne, dont l’auteur, particulièrement fin et intelligent, sait parfaitement ce qu’il fait et où il va, constituent un programme qu’il est urgent d’interrompre immédiatement. Au moins bénéficie-t-on d’une feuille de route exploitable pour comprendre la nature des orientations qui devraient, non pas faire l’objet d’un débat national, mais être simplement rejetées en bloc - et c’est moi qui parle - avec une idée forte qui tient à la constatation qu’il n’y a pas de place pour un islam quel qu’il soit en France ni en Europe.

      J’invite les Lecteurs à lire ce très intéressant document sur les liens que voici :





      Cordialement,
      Renaud Bouchard

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 octobre 2018 11:46

      @Julien Esquié

      Bonjour et merci autant pour votre visite que pour vos observations.

      Le constat que vous faites est très clair.

      Il indique très clairement les mesures à prendre :

      "Il faut « fermer les mosquées salafistes »... ce qui n’est pas possible, écrivez-vous. Les décisions de fermeture seraient cassées par les tribunaux. Ou alors faut-il mettre en place une législation d’exception, suspendre l’état de droit ? « 

      /Très exactement, encore qu’il suffirait tout simplement d’appliquer la législation actuelle ou d’en mettre une autre qui proscrirait ce type de prosélytisme.

       »La « reconquête républicaine », slogan creux, écrivez-vous, disons plutôt le maintien ou l’établissement de l’ordre dans les banlieues.

      //C’est bien de cela dont il s’agit ou dont il pourrait s’agir si vous aviez dix, vingt, cinquante foyers qui s’allumaient en une nuit dans les villes. cf. émeutes de 2005 ou de juillet 2018 avec la Coupe du Monde de foot-ball et les nuits agitées, à Paris et ailleurs.

      Nul doute que des forces de Police à la Gendarmerie, l’arc serait mobilisé avec l’armée en appui et le cadre légal pour réagir. Ne manqueraient plus que les ordres pour le faire, même si l’on peut et doit retenir l’hypothèse qu’au cas où ces ordres ne seraient pas donnés, ce qui est possible, il est alors tout à fait probable que les forces armées s’en passeraient, le temps d’éviter et de parer à toute dégradation irrémédiable de la situation. Propos excessifs ? Je ne le crois pas.C’est en tout cas l’état d’esprit dans lequel je serais si j’étais en charge de rétablir une situation susceptible d’embraser le pays.

      "Il faudra prendre en compte, par ailleurs, dites-vous, le nombre des musulmans qui portent l’uniforme. Je suis curieux de voir comment ils se comporteront quand on les enverra, non pas dans le fameux « orient compliqué », mais dans la banlieue où ils sont nés, pour casser la gueule à leurs copains.

      ///Vous pointez là un très sérieux problème dont j’ignore pour le moment s’il a été réglé alors qu’il s’est déjà posé à plusieurs reprises. En effet, en 1999, à bord du porte-avion Foch, des marins s’étaient mutinés pour s’insurger contre des frappes sur le Kosovo, considéré comme un sanctuaire islamique. En 2009 des militaires musulmans refusaient de partir en Afghanistan contre leurs frères de religion. Aujourd’hui, la présence de 300 musulmans sur 3000 hommes d’équipage sur le PA Charles De Gaulle obligent à examiner la question et à y répondre de manière préventive.Qu’en est-il ? je n’en sais rien.


      Je vais parler sans détour. L’élimination, et là encore le mot est précis, de tout élément séditieux ou ennemi intérieur, serait implacable mais nécessaire au sein des forces armées. Le cinéma l’a montré en d’autres temps, dans le film intitulé La Spirale, par exemple (http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/27265_1) consacré au démontage du coup d’État survenu au Chili en 1973 et dans lequel on voit comment l’armée fut purgée de ses éléments « incertains » avant sa mobilisation pour renverser S. Allende (la réalité fut terrible, je n’approuve rien pour autant et ne fait que constater que ce qui a été au regard de circonstances historiques).

      Rien n’interdirait donc, mais peut-être est-ce déjà le cas, je ne sais, avant d’en arriver à pareilles extrémités de faire en sorte que les recrutements au sein des forces de l’ordre ou des forces armées soient intelligemment menés en évitant d’offrir à un ennemi intérieur ou extérieur la possibilité d’acquérir les techniques utiles pour se retourner contre leurs concitoyens ou frères d’arme. cf. en ce sens le cas (qui ne me surprend pas) de cet ancien membre de la Légion étrangère parti rejoindre l’E.I.

      Pour le reste de votre propos, je vous approuve entièrement. Il ne s’agit que de volonté et de choix politiques et budgétaires. Il existe de bonnes et de mauvaises dépenses publiques comme il existe de bons et de mauvais déficits.Une chaîne de commandement parfaitement huilée, des hommes qui ont confiance en leurs officiers, des missions claires, du matériel, des soldes à la hauteur des risques encourus, des arriérés entièrement réglés, quels seraient les citoyens, les policiers, les gendarmes, les militaires qui ne souscriraient pas à pareil programme (en conservant le souvenir désastreux des errements du logiciel de paiement des Armées Louvois) ?

      Bien à vous,

      Renaud Bouchard





    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 octobre 2018 11:55
      @Cateaufoncel3

      Bien vu.
      Enoch Powell n’est pas le seul à avoir entrevu ce qui est en train de se produire et de se mettre en place, au RU ou ailleurs en Europe.
      Un roman difficile ou une dystopie qui fait froid dans le dos ?
      Chacun appréciera :

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard



    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 6 octobre 2018 12:46
      @Renaud Bouchard

      "Enoch Powell n’est pas le seul à avoir entrevu ce qui est en train de se produire et de se mettre en place, au RU ou ailleurs en Europe."

      La grande différence, par rapport à n’importe quel livre, c’est que le Discours des fleuves de sang, (l’expression a été forgée ultérieurement, elle ne figure pas dans le speechs) a eu un retentissement énorme et qu’il a été approuvé par 74 % des Britanniques. Du coup, leur émasculation actuelle n’en est que plus incompréhensible

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 octobre 2018 16:07
      @Christian Labrune

      Bonne analyse.

      E. Macron, le lendemain des manifestations qui avaient résulté, au sud d’Israël, du déplacement de l’ambassade des Etats-Unis, pour complaire à son électorat islamo-fascisé avait cru bon, scandaleusement, de juger « odieuse » la répression israélienne. N’importe quel individu muni d’un minimum de bon sens comprendra cependant qu’on voyait là la préfiguration de ce qui arrivera n’importe où lorsque des groupuscules islamistes à la botte des Frères pourront enrégimenter et fanatiser des populations arriérées.

      La barrière de sécurité israélienne est en pleine campagne, quasi rectiligne ; elle est donc relativement facile à défendre. En revanche, ce qui se passera à la frontière des territoires perdus sera d’une tout autre nature.Les imbéciles - et même Merkel, s’il faut en croire ses déclarations d’hier - paraissent croire encore que les soulèvements populaires et les attentats en Israël sont la conséquence de je ne sais quelle « occupation » alors qu’ils obéissent d’une manière quasi automatique et programmée à la logique très particulière de l’islam radical. Nous avons eu plus d’attentats et d’exécutions massives en Europe ces dernières années, à cause des islamistes, qu’il n’y en a aura eu en Israël.

      Serait-ce à cause d’une quelconque « occupation » ? Nous avons certes des territoires « occupés » , ce sont les territoires qu’on dit « perdus ». Selon toute logique, nos crétins de l’extrême gauche, soutenus au besoin par le révisionnisme historique de l’UNESCO (la « conscience » de l’ONU selon le pauvre Macron) finiront par nous expliquer que ces territoires appartiennent de tout temps et de plein droit à nos « Palestiniens » locaux et qu’il n’y aurait plus d’autre solution désormais que deux états pour deux peuples.

      Collomb, dans les déclarations qui ont suivi sa démission, semble l’avoir quand même très bien compris. Quand la reconquista, en Europe, qui devient urgente et nécessaire, aura commencé, on finira peut-être par comprendre un peu mieux la nature des problèmes qui divisent l’Orient compliqué.

      J’ajouterais à ce tableau réaliste qu’en attendant tout est fait pour désarmer la population afin de l’empêcher de se défendre.

      Il est vrai que les quelques pétoires qui resteront seront efficaces pour faire le poids face aux armes automatiques dont dispose l’ennemi intérieur, pègre, grand banditisme, réseaux islamiques etc.

      Une lecture intéressante sur la géopolitique des armes en France :


      Puisque l’on sait qui est qui, qui fait quoi, où et comment, il serait intelligent d’aller extraire la racine du mal tant qu’il en est encore temps.
      Aurait-on peur de la casse ?
      Il y en aura, de toute façon.

      Bien à vous, Renaud Bouchard

    • Christian Labrune Christian Labrune 7 octobre 2018 17:33
       Ils ne mangent pas comme nous, ils ne boivent pas comme nous, ils ne jouent pas comme nous, ils ne traitent pas leur(s) femme(s) et leur filles comme nous traitons les nôtres, ils n’ont pas les mêmes codes sociaux que nous, ils ne veulent pas être enterrés dans les mêmes cimetières que nous, et ils considèrent comme répugnant le meilleur ami du koufar.
      =================================

      @Cateaufoncel3

      Ce que je retiens dans ce que vous écrivez, c’est qu’ils ne traitent pas les femmes et leurs filles « comme nous traitons les nôtres » et qu’il nous regardent comme des koufar, c’est-à-dire des barbares enlisés dans la jahiliya quinze siècles après qu’un divin chamelier fut enfin venu éclairer le monde de ses sombres lumières. Nous sommes donc des ennemis, et si nous ne nous repentons pas (sourate IX,5), nous ne méritons que la mort.

      Les autres différences seraient tout à fait négligeables et même plutôt positives. J’habite Belleville où on aurait du mal à trouver un restaurant français, mais je n’ai eu aucun mal à adopter la cuisine chinoise, et c’est l’autre qui me paraît désormais fort exotique - et plutôt indigeste ! Quand les dragons chinois sortent dans les rues décorées de lanternes chinoises au nouvel an chinois, tout le monde s’arrête avec bonheur pour regarder le spectacle et photographier. On est à Canton instantanément, sans avoir eu à passer par Roissy. Les immigrés venus de l’extrême orient se sont merveilleusement adaptés, et ils sont déjà plus français et plus nationalistes que nous n’oserions l’être.

      Les Polonais, les Italiens, les Portugais, si ce n’est pour ressusciter de temps à autre un folklore tout à fait charmant dans quelques établissements qui font leur beurre de la nostalgie, se sont parfaitement intégrés. Ce n’est donc pas l’immigration en soi qui est un problème, c’est un islam totalitaire qui fonctionne comme une secte d’assassins et qu’il n’est plus du tout possible de tolérer puisqu’il veut explicitement notre destruction.

      J’entendais ce matin une interview du député Gloasguen. Comment, disait-il, l’Europe peut-elle encore soutenir le régime islamo-nazi iranien qui organise en France des attentats, et menace tous les jours de détruire un autre état du Moyen-Orient ? Eh bien oui, on en est là. Cette sinistre imbécillité de la politique extérieure française s’ajoutant à une véritable collaboration, au pire sens du terme, avec l’ennemi intérieur, combien de temps cela va-t-il encore pouvoir durer ?

    • Christian Labrune Christian Labrune 7 octobre 2018 17:59
      Aurait-on peur de la casse ?
      Il y en aura, de toute façon.
      =================================
      @Renaud Bouchard

      Il est très évident qu’on a « peur de la casse ». Une opération policière de grande envergure et bien préparée comme a Grand Synthe, qui bénéficie de l’effet de surprise, peut se dérouler d’une manière assez satisfaisante, mais on n’en organisera pas dix du même genre, avec toutes les précautions « chirurgicales » qu’on voudra, sans qu’il y ait quelque « bavure ». Rappelez-vous cette scène surréaliste : Hollande, avant toute enquête sérieuse, courant à l’hôpital au chevet d’une pauvre victime de la « violence policière » et désavouant par là-même une institution républicaine devenue pourtant des plus nécessaires.

      Quand les premiers grand troubles vont survenir, à la faveur de quelque bavure, précisément, la stratégie des islamistes sera d’en provoquer d’autres en plus grand nombre : sur la place Tahrir, à la fin du règne de Moubarak, les Frères de Morsi mettaient les femmes et les enfants aux premières lignes des manifestations, parce qu’un enfant mort, c’est médiatiquement plus rentable.
      C’est ce qu’on voit aussi actuellement à Gaza où les Iraniens payent des gens pour aller se faire tuer. Un médecin de Gaza, il y a une dizaine de jours, avait eu le courage de dire : si vous acceptez d’aller vous faire tirer dessus à la barrière, c’est que vous êtes de parfaits idiots, et un handicap physique ne tardera pas à s’ajouter à votre handicap mental. Le rôle des états civilisés serait de dénoncer cette abominable stratégie des terroristes, mais il semble bien qu’on en soit encore loin.

      Nos politiciens ont peur, ils crèvent de trouille, et toute la gauche suicidaire est prête à prendre fait et cause pour l’ennemi intérieur. C’est ce qu’on appelle le syndrome de Stockholm.

    • Cateaufoncel3 Cateaufoncel3 7 octobre 2018 18:46
      @Christian Labrune

      « Ce que je retiens dans ce que vous écrivez... »

      A mon avis, ce que vous auriez dû retenir, c’est que cette énumération me permet de couper court à toute polémique avec quelque musulman que ce soit, parce que je sais que l’islam, c’est l’islamisme au repos, et que l’islamisme, c’est l’Islam en action.

      Quant aux propos de Goasguen, je m’en tamponne complètement, parce que personne ne me garantit que si Fillon avait été élu, il ne ferait pas à peu de chose près, la même politique que Macron.

      Ce n’est pas demain la veille que je me ferai entortiller par la droite couille molle

  • troletbuse troletbuse 5 octobre 2018 00:40
    Macronimbus est le maître des montres molles de Salvador Dali.

  • hans-de-lunéville 5 octobre 2018 10:58

    Un fil entier de « hors sujet » , cela ne s’arrange pas...


  • Christian Labrune Christian Labrune 5 octobre 2018 14:49
    @Renaud Bouchard

    Je n’avais pas fait attention à l’image qui illustre l’article ; elle est très bien choisie et c’est tout à fait ça : nous sommes bien en marche, mais sur le chemin des tempêtes, avec un énorme cyclone à l’horizon.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 6 octobre 2018 16:10
      @Christian Labrune

      Vous n’aviez pas e n’avais pas fait attention à l’image qui illustre l’article ; elle est très bien choisie et c’est tout à fait ça : nous sommes bien en marche, mais sur le chemin des tempêtes, avec un énorme cyclone à l’horizon, écrivez-vous.

      Pour le moment, la météo indique un temps instable, l’entrée d’une perturbation et un avis de grand frais.

      Bien à vous,
      Renaud Bouchard

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