Commentaire de Hervé Hum
sur Les dérives du communautarisme à l'école, salafisme attention danger !


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Hervé Hum Hervé Hum 15 octobre 2018 15:20
@moderatus


vous êtes sûr d’avoir lu l’article ?

J’ai comme un doute, parce que vous me jouez le gag des croissant de Fernand Raynaud, en disant que je me fait le complice du grand patronat et des puissances financières.

Relisez donc l’article en mode lecture normale et non pas rapide, vous verrez que votre critique est absurde. Je vous recopie les paragraphes concernés

L’argument de la mondialisation et la dictature totale de la ploutocratie.

Dans les conditions actuelles, c’est tout à fait exact, mais seulement car le système est conçu par et pour les prédateurs humains ou propriétaires de l’économie (donc, le grand patronat et les puissances financières), où les prolétaires sont aux mieux leur serviteurs (dans l’article suivant, je n’emploie plus le mot serviteur, mais salarié et j’explique pourquoi), placés dans la servitude volontaire et au pire leurs esclaves. La politique actuelle des gouvernements inféodés aux intérêts des propriétaires de l’économie que sont les ploutocrates, consiste d’un coté à maintenir et accroître la compétition entre les salariés et de l’autre, favoriser la coopération entre les propriétaires de l’économie et interdire les conditions de la coopération entre les salariés. Organiser l’union des propriétaires économiques et maintenir la division du prolétariat.

et

Ce que les anti-mondialistes dénoncent donc, c’est cette union au niveau mondial des grands actionnaires des multinationales, autrement appelés ploutocrates ou encore oligarchie et donc propriétaires de l’économie mondialisée. Mais au lieu d’appeler à l’union des prolétaires au niveau mondial pour les combattre en vue de les déposséder de cette propriété illégitime, ils militent pour revenir à la situation politique du XIXème siècle, c’est à dire, la pire de toutes pour le prolétariat. Certains affirment qu’il s’agit de revenir à la situation d’après la 2ème guerre mondiale pour résoudre le problème, or, rien de plus faux.

Principalement pour deux raisons. La 1ère étant qu’à ce moment de l’après 2ème guerre mondiale, l’occident bénéficiait pleinement de son avantage technologique sur les autres régions du monde et surfait sur les débris du colonialisme passé. Le hic, c’est que cette situation n’existe plus et l’avantage technologique est aujourd’hui du coté des anciennes colonies (surtout d’Asie) où il est absolument impensable de pouvoir renverser la donne, sauf par la guerre et la destruction, mais où chacun convient que les armes actuelles ne verra personne de gagnant, seulement des perdants. Deuxièmement, affirmer revenir aux nationalismes d’antan, c’est aussi s’en remettre totalement aux élites dirigeantes politico-économique pour mener le combat contre les autres nations. C’est ne rien changer à la position dominante des uns et soumission des autres, où l’inertie de la conjoncture mondiale continuera à faire se dégrader les conditions de travail, de sécurité sociale et des libertés individuelles en raison du premier point évoqué. C’est donc revenir aux conditions de travail du XIXème siècle, justifiés par la compétition internationales et la menace extérieure permanente.

Autrement dit, vous tombez sous le coup de ma critique sur le fait que toute votre argumentation nécessite de raisonner uniquement à partir de la situation actuelle et vous interdit d’en sortir sous peine de voir toute votre argumentation s’effondrer.

Pour finir, il semble que vous n’ayez jamais eut connaissance de la politique post coloniale de la France et appelé « néocolonialisme » et qui rend absurde votre commentaire sur l’indépendance de l’Afrique.


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