Bonjour, Laulau

« Le cas Fergus » est pourtant facile à analyser : une personne libre de sa parole et encartée nulle part qui a la faiblesse de penser que ses idées - en l’occurrence très largement inscrites dans l’Avenir en commun - seraient mieux défendues par un leader plus maître de sa parole et de son comportement.

Je n’ai pas dit autre chose dans cet article. Pourquoi l’ai-je écrit ? Parce que cela me contrarie énormément de constater à quel point l’élargissement indispensable du socle électoral de la FI peut être remis en cause par des événements comme celui que nous avons vécu.

Et comparer Mélenchon à De Gaulle n’a aucun sens : le général avait acquis un statut très particulier et très élevé dans l’esprit des Français durant la guerre, ce qui lui avait permis de s’imposer comme le leader naturel de la nation. Qui plus est, ce ne sont pas les colères de Mélenchon que je lui reproche dès lors qu’elles sont canalisées et respectueuses de la fonction qu’il occupe.