Commentaire de Chourave
sur Comment les centristes ont fait le lit de l'extrème-droite au Brésil


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Clark Kent Chourave 25 octobre 2018 11:33

@Chourave


Les déclarations du candidat concerné sot assez claires :

- « L’erreur de la dictature (1965-84) a été de torturer sans tuer » (interview à la radio Jovem Pan, juin 2016)

- « Pendant la dictature, il aurait fallu fusiller quelque 30.000 corrompus, à commencer par le président Fernando Henrique Cardoso, ce qui aurait rendu un grand service à la Nation ». (TV Bandeirantes, mai 1999).

- « Nous allons fusiller les pétistes d’Acre » (membres du Parti des Travailleurs (PT) 

- « Dieu au-dessus de tous. Cette histoire d’Etat laïc n’existe pas, non. L’Etat est chrétien et que celui qui n’est pas d’accord s’en aille. Les minorités doivent se plier aux majorités », (meeting à Paraíba, dans le Nord-est, février 2017)

- « Je suis allé à un quilombola (...). L’afro-descendant le plus léger pesait sept arrobes (environ 80 kilos). Ils ne font rien ! Ils ne servent même pas à la reproduction ». 

- « Ça me fait de la peine, le monde des entrepreneurs au Brésil, parce que c’est une disgrâce d’être patron dans notre pays, avec toutes ces lois du travail. Entre un homme et une femme, que va se dire un patron ? ’Purée, cette femme a une alliance au doigt, dans peu de temps elle sera enceinte, six mois de congés de maternité’ (...) Qui paiera l’addition ? L’employeur. (...) et au final la sécurité sociale ». (interview au quotidien Zero Hora, décembre 2014).

- « Je ne te violerai pas, parce que tu ne le mérites pas ». Il a ensuite précisé : « Elle est trop moche, ce n’est pas mon genre. Jamais je ne la violerais. Je ne suis pas un violeur, mais si je l’étais, je ne la violerais pas parce qu’elle ne le mérite pas ». (interview au quotidien Zero Hora, décembre 2014).

- « Je serais incapable d’aimer un fils homosexuel. Je préférerais que mon fils meure dans un accident plutôt que de le voir apparaître avec un moustachu ». (entretien au magazine Playboy, juin 2011).


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