Commentaire de velosolex
sur Les pleurs de la biche aux abois...
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
@covadonga*722
Evoquer la censure pour faire taire un écrivain qui ne plait pas, c’est décider pour les autres. Nous sommes dans le père Ubu, et la censure stalinienne. La seule façon de lutter contre un écrivain qu’on juge dangereux, est d’élever le pouvoir critique des lecteurs.
A l’heure qu’il est, de toute façon, cela ne se pose plus. Le scandale qui faisait vendre est dur à trouver….. Houellebecq en est rendu à vanter Trump pour qu’on ne s’intéresse même pas à lui…..La littérature est tombée aux deuxième sous sol, et nos querelles sur Vigny et Celine concerne le monde d’avant. J’ai lu sur le canard, que les prix littéraires sont tous des bides en librairie. On ne s’en étonnera pas. Si le temps libre a augmenté, jamais les individus n’ont autant été pris dans des activités, qu’ils jugent obligatoires ( sports, réseaux, voyages compulsifs, téléphonie et tweets….) ...Dans la représentation, qui est tout, la littérature est restée valorisante, sans doute, mais inutile, vécue comme une perte de temps, et reliée à l’ancien monde. Les gamins sortent une fiche de wilkipédia sur madame Bovary, une meuf sans réseau, ça leur suffit pour comprendre son blues.