Commentaire de phan
sur Importance de la mémoire européenne pour l'avenir de l'Europe


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phan 15 octobre 2019 09:50

@toma

Six camps d’extermination : Chełmno, Bełżec, Sobibor, Treblinka, Auschwitz–Birkenau et Majdanek, étaient tous situés en Pologne ... oups en Territoires Occupés par les Nazis. L’utilisation du terme « camp de la mort polonais » pour les camps de concentration nazis : la loi polonaise prévoit une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison pour les Polonais et les étrangers qui utiliseraient ce terme pour qualifier les camps d’extermination que les nazis avaient installés en Pologne quand ils occupaient ce pays durant la Seconde Guerre mondiale. 

Sur les territoires occupés par les forces du Troisième Reich et de ses alliés, vivaient 70 millions de personnes. Entre 1940 et 1945, ce sont environ 1,5 million de citoyens soviétiques qui ont servi dans la Wehrmacht. Tous peuples confondus (pour la seule année 1944 déjà près d’un million), plus de 3 millions de Russes ont été soumis aux travaux forcés au sein du territoire occupé par les forces du Troisième Reich.

La commission canadienne pour les crimes de guerre, après avoir siégé près de 2 ans, accepte formellement l’absence de responsabilité collective pour les crimes de guerre de la division « Galicie ». Dans le compte-rendu officiel de la commission, les membres de la « SS Galicie » sont mentionnés comme des « réfugiés ayant été victimes de la propagande communiste » ; quant à la raison de leur entrée volontaire dans les rangs des SS, elle est renseignée comme étant une « haine à l’égard de la tyrannie communiste ». D’ailleurs, dans les travaux de nombreux historiens et conservateurs de documents d’archives, on montre que la division « était entrée en lutte contre le bolchevisme ».

Après la fin de la guerre, la plupart des dirigeants des mouvements de collaborateurs biélorusses partirent aux États-Unis (parmi eux, Radoslav Ostrovsky), dans les pays d’Europe occidentale et en Australie, où ils créèrent des organisations nationalistes biélorusses. Certains incorporèrent des mouvements existants investis dans la lutte contre l’URSS. D’autres représentants de ces mouvements biélorusses de collaborateurs ont travaillé avec la CIA, et ont participé aux opérations clandestines menées par celle-ci contre les Soviétiques, Michael Vitouchko ou encore Ivan Filistovitch.

Comme par hasard, l’article Collaboration dans l’Europe occupée par les nazis est à moitié vide, Alzheimer est passé, Mussolini, Franco et Salazar jouaient le rôle des dictateurs d’opérette !

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