Commentaire de Jonas
sur Transition anticapitaliste : En revenir à Marx ne passe pas par Trotsky !


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Jonas Jonas 19 novembre 2019 08:20

L’idéologie marxiste érige en principe que la nation doit disparaître. Dans le « Manifeste du Parti communiste », Karl Marx explique même que tout comme le capitalisme mondialiste, le communisme participe à l’abolition des états nations :

« En outre, on accuse les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.
LES OUVRIERS N’ONT PAS DE PATRIE. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit, en premier lieu, conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, il est encore par là national, quoique nullement dans le sens bourgeois.
Déjà les démarcations et les antagonismes nationaux des peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de la bourgeoisie, la liberté du commerce et le marché mondial, l’uniformité de la production industrielle et des conditions d’existence qu’ils entraînent. L’AVÈNEMENT DU PROLÉTARIAT LES FERA DISPARAÎTRE PLUS VITE ENCORE. L’action commune des différents prolétariats, dans les pays civilisés, tout au moins, est une des premières conditions de leur émancipation. »patrie

Karl Marx - « Manifeste du Parti communiste »

« Si le prolétariat, dans sa lutte contre la bourgeoisie, se constitue nécessairement en classe, s’il s’érige par une révolution en classe dominante, et comme classe dominante, détruit par la violence l’ancien régime de production, il détruit, en même temps que ce régime de production, les conditions de l’antagonisme des classes ; il détruit les classes en général et, par là même, sa propre domination en tant que classe. »
« Les communistes ne s’abaissent pas à dissimuler leurs opinions et leurs projets. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renversement violent de tout l’ordre social passé. Puissent les classes dirigeantes trembler à l’idée d’une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. »
Karl Marx - manifeste du parti communiste

Imposez la collectivisation des biens et la fin de la propriété privée nécessite une phase de transition, une organisation dictatoriale du prolétariat.
Si un beau jour, la police débarque chez vous en vous expliquant que votre maison (30 ans d’économie et de travail pour la payer de votre sueur), votre voiture, votre téléviseur, tout cela vous est retiré et devra être partagé et redistribué plus tard entre les camarades, vous avez plutôt l’air de bonne pâte, ça peut passer, mais une grande majorité de la population dans la même situation risque de ne pas être d’accord, et tenter d’organiser la révolte : d’où l’utilité des goulags mis en place par le régime transitoire dictatorial pour mater les rebellions.
Selon quels critères, qui décide qui a le droit de recevoir quoi, et en quelles quantités ? Un type qui n’a jamais travaillé devrait-il bénéficier de la même maison, de la même voiture qu’un ingénieur, qu’un ouvrier qui bosse toute la journée ? Si oui, quel intérêt d’aller travailler ?
De même pour les agriculteurs et les propriétaires fonciers, toutes leurs récoltes leur sont retirées pour être redistribuées.
Des gens qui travaillaient toute leur vie sur des terres reçues en héritage se retrouvent le lendemain sans rien, (famines en Ukraine, Holodomor).

L’idéologie révolutionnaire de lutte des classes de Karl Marx diffusée dans le Monde entier a engendré le marxisme, le communisme, le léninisme, le trotskisme, le stalinisme, le nazisme, le castrisme, le maoïsme,.. qui ont fait plus de 100 millions de mort en moins d’un siècle par la répression, la mise en place de camps de concentration, et l’extermination de femmes, enfants, vieillards, civils, militaires qui refusaient de se plier à la doctrine de l’état social.

Le communisme, une utopie irréalisable.


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