@Armelle
J’entends bien l’argument, fort juste, selon lequel dès lors qu’une répartition serait obligatoire et systématisée de façon procédurière sans marge de liberté individuelle d’acceptation on non de cet effort, il n’y aurait plus de place pour un libre choix de vrai don ( Possibilité de Vertu remplacée par une crainte de sanction )
  
 Mais, dans le cadre d’une République qui se dit et se voudrait démocratique, la question est bien plus subtile que cet angle de vue simpliste.
  Pour faire court, il me semble que ceux qui sont capables de comprendre mon propos ici n’auront pas besoin de plus que les mots suivants, tirés de « Du Contrat social » :

« Trouver une forme dʼassociation qui défende & protège de toute la force commune la personne & les biens de chaque associé, & par laquelle chacun sʼunissant à tous, nʼobéisse pourtant quʼà lui-même & reste aussi libre quʼauparavant ? » Tel est le problème fondamental dont le contrat social donne la solution.