Il ne s’agit pas tant d’enlever aux riches leurs richesses et de les dépouiller, mais de ralentir la vitesse à laquelle ils l’accroissent si spectaculairement et honteusement.

La croissance de la richesse nationale reflétée par le PIB ne tient pas compte de la distribution de cette même richesse, qui pourrait atténuer la situation calamiteuse qui perdure depuis 30 ans ou plus.

Je ne pense pas que la charité, les bonnes oeuvres ou l’amour de son voisin au moment de Noël soient une solution durable. On est en plein XIXème siècle et dans l’intérêt bien compris des philanthropes aux bons sentiments d’alors.

La situation sociale désastreuse de la France demande des mesures d’urgence qui ne seraient pas que des dispositions fiscales. Il serait grand temps de s’adresser au commerce de produits et services (dont les loyers), mais cet aspect de l’économie reste un tabou pour tous les gouvernements. Les responsables restent aveuglés par le laisser-faire économique illustré par les lois des marchés. Ils brandissent la dette, argument imparable. Et pourtant ...

Ce n’est pas en utilisant les revenus fournis par les seuls contribuables qui auto-financent leur misère, que se trouve une des solutions.