Commentaire de SEPH
sur La Russie vue autrement
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@Olivier Perriet
Cet article est excellent. Il bouleverse bien des idées reçues qui place la Russie au niveau de l’Espagne. Que d’ignorance, parmi les pays modernes qui émergent, nous pouvons citer : Chine, Russie, Iran, ..... (bizarre des pays sous embargo !!!) à l’inverse les pays vieillissants, dont les infra-structures s’effondrent, citons : USA, Japon, pays européens,....
Sous Eltsine (1991-1999) : le pouvoir d’achat des russes a été divisé par 2, il y avait beaucoup de SDF car les retraites n’étaient pas payées, Les militaires US paradaient dans les sites secrets de l’ancienne URSS.
Poutine a trouvé en 1999 la situation suivante :
- Retrait de l’Etat et corruption massive
- La libéralisation des prix, accompagnée de la privatisation de l’outil de production, a ainsi pour conséquence une chute de 50% du PIB entre 1991 et 1998. Dans ce contexte difficile, l’Etat se voit contraint de réduire drastiquement ses subventions : les retraites sont amputées et la plupart des pensions diminuent, d’autant que nombre de services publics deviennent payants, comme les transports, mais aussi la santé. C’est pourquoi de nombreux russes, qui bénéficiaient de la gratuité du service public de santé, n’ont plus les moyens de se soigner.
- Le retrait de l’Etat se matérialise aussi par la hausse de l’économie informelle et la mainmise de la mafia sur la société, qui gangrène tous les secteurs du pays. De nombreux arsenaux militaires sont pillés avec la complicité de fonctionnaires corrompus.
- Crise sociale et diminution du niveau de vie
- Le résultat de la transition économique s’avère dramatique : la chute vertigineuse du niveau de vie des russes, dont le revenu moyen en 1998 atteint seulement 60% du revenu moyen de 1991, et le retrait de l’Etat de secteurs comme celui de la santé, ont pour conséquence une surmortalité que certains chercheurs ont estimé à plusieurs millions de personnes (!) sur la décennie, et une diminution de l’espérance de vie de six ans. D’autant que cette surmortalité s’accompagne alors d’une chute importante de la natalité. C’est pourquoi, malgré un solde migratoire positif sur la période, la population russe passe en dix ans de 149 à 146 millions d’habitants.
Or, cette situation difficile pour le pays, qui trouve son paroxysme dans la crise bancaire et financière de 1998 dans laquelle de nombreux russes perdent toutes leurs économies, permet en grande partie d’expliquer la popularité de M. Poutine aujourd’hui, dont l’action s’est articulée autour de l’idée du retour de la stabilité économique et d’une Russie forte à l’international.
Poutine a augmenté le pouvoir d’achat
en le multipliant au moins par 3. Par ailleurs, la Dette publique en fonction du PIB était de 99% en 1999 elle est passée à 6,5% en 2008 ( Macron qui vient de dépasser les 100% devrait en prendre de la graine !!!, chez nous le gouvernement brade tout , même les retraites)