@Furax

Le premier mouvement dénommé « populiste » par ses créateurs est né en Russie dans les années 1860 : « Les narodniki » de l’Empire russe, ce qui signifie en « allant au peuple », leur but était de restaurer une fraternité perdue », dans le sillage de Rousseau et du contrat social. Aux États-Unis dans un « populisme » rural et petit-bourgeois s’était donné pour but de rendre au peuple fondateur de la « démocratie américaine » les valeurs qui lui auraient été confisquées. De toutes façons, le mot lui-même n’est plus porteur de l’une ou l’autre de ces acceptions : il est le plus souvent utilisé par les professionnels de la propagande dominante comme synonyme de « démagogie » et sous-entend un danger de totalitarisme. C’est un euphémisme pour « fascisme » qui est devenu un mot tabou, comme « capitalisme ». La langue de bois au service du politiquement correct réinvente constamment le vocabulaire et donne des nouveaux sens aux mots, comme la novlangue.