@olivier

« nous avons eu la preuve qu’un autre monde était possible, sans pollution, avec un résultat surprenant en un seul mois...  »

Certes, mais malheureusement cela s’est fait parce que tout, ou presque, a été mis à l’arrêt.
Vu que l’Etat ne peut dédommager ad vitam les gens mis au chômage parce que leur boulot ne leur permet pas de télétravailler, on ne peut rester à l’arrêt en permanence.
Donc, dans un premier temps, qu’on le veuille ou non, il va falloir tout reprendre comme avant, et comme beaucoup de gens ont la mémoire courte, et ont de surcroît envie d’oublier le plus vite possible cette très mauvaise expérience il y a fort peu de chances que cette expérience, si elle demeure unique en son genre (et on espère évidemment qu’elle le sera, on va tout de même pas commencer à espérer que ça recommence, histoire que ce coup ci les gens « comprennent », n’est ce pas...) ait pour conséquence une prise de conscience, une sorte de réveil, et provoque une véritable révolution de nos modes de vie. Il y aura sans doute une augmentation du nombre de gens convaincus qu’il faut changer les choses en profondeur, mais la société entière ne changera pas.
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Parce que c’est à l’école qu’il faut traiter le problème, je pense. C’est à la base (expression que je n’aime pas, « la base », mais elle veut tout de même dire ce qu’elle veut dire) qu’il faut sensibiliser les esprits et changer les mentalités. Les enseignants peuvent, et devraient, avoir un rôle majeur à jouer pour promouvoir cet « autre monde ».
On enseigne bien les mathématiques, l’histoire ou la grammaire, pourquoi n’enseignerait-on pas, et de façon obligatoire, l’écologie, le respect de la nature et des animaux, la « simplicité volontaire » ?
Tant qu’on ne le fera pas, ces notions ne feront pas partie de notre société, puisqu’on ne les enseignera pas. Ce qui n’est pas enseigné n’est, forcément, pas reconnu, pas légitime.
Ca prendra des années pour mettre ça en place, mais si on continue à prendre le problème par le mauvais bout, rien ne changera jamais.
Et du coup, les gens qui adoptent volontairement, quelque soient les raisons de leur prise de conscience, ces modes de vie plus simples, et qui rejettent la surconsommation, resteront une minorité, des gens un peu à part, un peu marginaux, qu’on regarde parfois même avec une pointe de suspicion.
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Les partisans de « la jeune Greta » n’ont fait que s’extasier devant le jeune âge de cette personne pourtant appelée, comme tout le monde, à grandir, puis à vieillir... et pourtant ils n’ont même pas vu ça (la réelle implication de son jeune âge), pourtant gros comme le nez au milieu de la figure.