Bonjour, Luca V.B.

Êtes-vous certain que la mort fasse l’objet d’un « tabou » dans notre société ?

Si j’en juge par les réactions des personnes (famille, amis, voisins) avec qui j’ai eu l’opportunité d’aborder — occasionnellement — ce sujet, ce n’est pas du tout la mort en elle-même qui est crainte, mais la souffrance et la déchéance qui peuvent la précéder !

Mon épouse et moi-même sommes d’ailleurs dans les mêmes dispositions d’esprit et favorables au suicide assisté.

Je m’étonne que vous n’ayez pas abordé dans votre article la question essentielle de la déliquescence des moyens physiques et intellectuels, bien plus effrayante que la mort elle-même qui, dans beaucoup de cas, constitue une délivrance.