Commentaire de Claude Simon
sur Lettre ouverte aux aveugles de la « gauche » française


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Tzecoatl Claude Simon 10 mai 2020 17:52

@Hervé Hum

"je ne parlai pas de la monnaie-travail, mais du loyer qui va dans les poches du propriétaire, qui lui, voudra placer une partie de son argent en épargne et en tirer intérêt. Si vous le lui interdisez, il voudra alors l’utiliser, souvent en achetant d’autres biens immobiliers et si vous le lui interdisez, en s’offrant des produits de luxe.

Comprenez bien que vous ne pouvez pas augmenter l’impôt de telle sorte qu’il évite la concentration de l’argent et de l’immobilier sans détruire le système capitaliste fondée sur l’accumulation, c’est totalement antinomique. Vous pouvez seulement le ralentir, comme cela était fait avant les réformes dites néo-libérales initiés par Reagan et Thatcher, d’autant ralentit que l’argent des profits était réinvestit dans l’appareil productif et où la masse monétaire en circulation était encore relativement faible.« 

Je vous ai répondu, la monnaie-crédit serait dévaluée dans l’institution monétaire. Un riche souhaitant acquérir un bien de consommation d’un euro travail devra d’abord acquérir cette monnaie, mais n’en aura pas un euro, mais moins.

 »Aujourd’hui, le système capitaliste n’est plus adapté et soit on en change, soit il finira par détruire son environnement. « 

D’après Konrad Schreiber (MSV), cela fait 5000 ans que l’on désertifie cette planète du fait des pratiques agricoles. S’il a raison (du moins en partie), c’est antérieur au capitalisme.

 »Aujourd’hui, le système capitaliste n’est plus adapté et soit on en change, soit il finira par détruire son environnement. "

Je n’ai pas de prétention à quitter le capitalisme, mais la mondialisation. Lorsque le travail n’est plus un coût, produire localement est plus intéressant qu’à l’autre bout du monde, réduisant les transports, la facture énergétique, l’émission de CO2 et autres nanoparticules ; Du moins si les autres conditions le permettent.

Je n’ai pas de prétention à quitter le capitalisme, mais la financiarisation.

Du moins, celle-ci de par ses manipulations éhontées deviendrait inopérante.

Je n’ai pas de prétention à quitter le capitalisme, mais à le réduire à ce qu’il devrait être, l’entreprenariat.

Une monnaie-travail permet de monétiser un travail hors capitalisme. Et de ce fait, donnerait une large place au système coopératif, associatif, indépendant, à l’activité de réhabilitation environnementale, de pouvoir prendre le large vis-à-vis d’une culture le plus souvent toxique véhiculée par le capitalisme.

Du coup, la description du système actuel que vous décrivez fort lucidement, impliquant par exemple de l’oppression, pourrait respirer un peu plus sereinement.


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