Commentaire de Et hop !
sur Le « e » n'est pas la marque du féminin
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@il faudrait
Les langues indo-européennes n’ont pas commencé par avoir deux genres masculin et féminin, mais masculin et neutre correspondant à personne et chose.
Le genre neutre s’est ensuite divisé en deux genres : choses singulièrs ou concrètes qui est resté le neutre avec sa forme, et choses abstraites ou générales comme les qualités, les vertus, les valeurs, qui a été marqué en ajoutant la vocalisa tion « a », et parmi lesquelles se sont trouvées la féminité et beaucoup de principes divinisés.
C’est ce qui permet d’expliquer, pour beaucoup de substantifs impersonnels en français, la distribution qui paraît complètement arbitraire entre le masculin (qui est un ancien neutre) et la féminin.
La vie, la mort, la lumière, l’obscurité, la fécondité, la force, la providence, la chance, la destinée, la couleur, la taille, la lumière, la chaleur, la longueur, la dureté, la commodité, la grâce, la célébrité, l’éloquence, la vitesse, la vertu, la sûreté, l’affinité, la longévité, l’ombre, la nature, la bonté, la cruauté, la vérité, l’erreur, la simplicité, la familiarité, la philosophie, la rhétorique, la gravitation, la relatvité, l’électricité, l’intensité, l’éclipse, la langue, l’enfance, la vieillesse, l’usure, etc..